L’ancien président de la République, François Hollande, a déclaré ce lundi matin que la guerre en Ukraine va se poursuivre, mais que selon lui, Vladimir Poutine n’ira pas jusqu’à se servir de l’arme nucléaire.
Par l’intermédiaire de France inter, François Hollande a déclaré ce lundi 9 mai à propos de la guerre en Ukraine : « Si escalade c’est penser que Vladimir Poutine va continuer à avancer dans le Donbass et dans le Sud, oui. Si escalade signifie le recours à des armes terrifiantes et notamment nucléaires, non. Car les règles de la dissuasion font que Vladimir Poutine sait parfaitement que s’il peut menacer, s’il peut effrayer, l’usage de ces armes entraînerait pour lui des conséquences effroyables. Donc il ne le fera pas ».
Selon l’ancien Président français, l’usage de la force continuera malgré tout pour Vladimir Poutine, « parce que pour lui, la menace, le rapport de domination fait partie de sa diplomatie », a-t-il indiqué.
Aussi, selon François Hollande : « L’opération militaire, comme il l’appelle, c’est-à-dire la guerre, va continuer. Jusqu’où ? Marioupol sûrement. Mais ce qu’il veut, c’est contrôler tout le littoral du Sud de l’Ukraine, jusqu’à ce qu’on appelle la Transnistrie, qui est en fait la Moldavie, pour avoir à la fois l’accès à la mer, retrouver Odessa, un port qu’il doit considérer comme russe, et couper l’Ukraine de tout accès à la mer », a-t-il rapporté à propos du dirigeant russe.
François Hollande ne croit pas que Vladimir Poutine fera « usage » de l’arme nucléaire https://t.co/9xaWTXfOyI pic.twitter.com/3PNlwE90Gh
— BFMTV (@BFMTV) May 9, 2022
L’ancien Président français a également partagé que l’Union européenne devrait réagir davantage, a rapporté BFMTV. « Il faut aller beaucoup plus loin sur l’embargo pétrole, gaz, charbon », a-t-il indiqué, en ajoutant qu’il était « nécessaire de fournir des armes » sans pour autant que soit un acte de cobelligérance. Il a ensuite suggéré d’entraîner les forces ukrainiennes, pour mieux les préparer aux combats à venir.
« Il faut accepter ce rapport de force parce que Poutine ira jusqu’au bout s’il n’est pas arrêté », a-t-il précisé.
De son côté, Emmanuel Macron a appelé Vladimir Poutine, au début mai, et ce pendant plus de 2 heures. Un appel qui permettrait de garder le contact avec le président russe. Mais pour François Hollande : « Il ne faut lui parler que si un message fort peut lui être adressé. Si c’est simplement pour faire la communication de Vladimir Poutine, il vaut mieux ne pas le faire », a-t-il conclu.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.