Selon le conseil mondial de la santé, la variole du singe permet à l’OMS de justifier des vaccins expérimentaux qui «violent les droits de l’homme»

Par Naveen Athrappully
30 mai 2022 12:02 Mis à jour: 30 mai 2022 17:27

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) « justifie de nouvelles violations des droits de l’homme » grâce à des spéculations non scientifiques sur la variole du singe dans le but de lancer de nouveaux vaccins expérimentaux, affirme le Conseil mondial de la santé (CMS), une organisation indépendante à but non lucratif.

Il n’existe aucune base scientifique rationnelle pour justifier la vaccination des personnes contre la variole afin de prévenir la propagation de la variole du singe, selon le Conseil dans une déclaration publiée vendredi. Selon l’organisation, les anciennes photos extraites des archives des CDC et de Getty Images, utilisées pour faire circuler une idée concernant la maladie, ne sont « pas représentatives des cas internationaux de variole du singe enregistrés à ce jour. »

Dans sa déclaration, le CMS fait référence à un post de l’Alliance for Natural Health (ANH) International, une organisation à but non lucratif basée au Royaume‑Uni et fondée en 2002 par Robert Verkerk.

« Que la variole du singe gagne ou perde du terrain, le moment est idéal pour justifier un soutien accru à la gouvernance mondiale et centralisée de la santé orchestrée par l’OMS par l’intermédiaire du Règlement sanitaire international et du ‘traité sur les pandémies’ de l’OMS », a déclaré M. Verkerk dans l’article du 25 mai.

Robert Verkerk estime que les descriptions des cas de variole du singe « sont parfaitement adaptées pour masquer » les symptômes des lésions causées par le vaccin Covid‑19, comme la prévalence croissante des zonas après l’inoculation.

Les descriptions originales des pustules de variole établies par l’OMS, selon un document établi en 1973, diffèrent des images diffusées par les médias d’aujourd’hui, ce qui dénote une incohérence, affirme M. Verkerk.

Si la variole a connu son apogée dans les années 1950, elle a été pratiquement éradiquée en 1980 au niveau mondial.

Toutefois, l’OMS se prépare à un déploiement mondial des vaccins antivarioliques de nouvelle génération qui seront probablement justifiés par « les autorités sanitaires malgré l’absence de preuves d’innocuité », en particulier lorsqu’ils vont interagir avec les « vaccins génétiques » comme celui du Covid, a déclaré M. Verkerk.

La variole du singe nécessite un diagnostic clinique. Un test PCR présente de sérieuses limites et pourrait « conduire à de nombreux cas de faux positifs », note le communiqué du Conseil mondial de la santé. La définition actuelle d’un cas suspect de variole du singe inclut certains symptômes du Covid‑19, le rhume et le zona.

« La plus grande menace pour la santé mondiale est la volonté constante de l’OMS et de ses partenaires privés de vacciner chaque homme, femme et enfant avec de nouveaux vaccins et injections expérimentaux qui n’ont pas été testés correctement », peut‑on lire dans le communiqué du CMS.

D’après les données des CDC, les États‑Unis ont enregistré 12 cas de variole du singe au 27 mai.

Les personnes susceptibles de présenter des symptômes de la maladie doivent contacter leur prestataire de soins, notamment celles qui ont voyagé dans des pays d’Afrique centrale ou occidentale et dans certaines régions d’Europe où des cas de variole du singe ont été signalés, ainsi que les hommes qui ont régulièrement des contacts étroits ou intimes avec d’autres hommes.

Il n’existe actuellement aucun traitement spécifique approuvé pour les infections par le virus de la variole du singe, selon les CDC, et le pronostic des personnes infectées dépend de multiples facteurs comme « le statut vaccinal antérieur, l’état de santé initial, les maladies concomitantes et les comorbidités ».

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