MONTPELLIER – Nombreux étaient les Héraultais venus découvrir les 5000 ans d’Histoire et de culture traditionnelle chinoise au Corum de Montpellier le dimanche 20 mars 2022.
Alain Pujade et son épouse, anciens champions de France 10 Danses, ont fondé une école de danse à Labarthe-sur-Lèze, près de Toulouse. Le couple n’a pas hésité à parcourir 250 kilomètres afin de découvrir les postures et acrobaties de la danse classique chinoise.
« Je trouve ce spectacle magnifique. C’est vraiment un spectacle incroyable et du point de vue, je dirais… professionnel, c’est une magie de voir ces danseurs qui sont d’une musicalité incroyable. »
« Quand on voit ces danseurs évoluer, c’est bluffant ! Oui, c’est vraiment magnifique à voir », a t-il renchéri.
Patrice Genet est un architecte bien connu de la place, ayant dessiné nombre de résidences privées ou bâtiments publics tels que des centres médicaux, des Ehpad ou des écoles d’enseignement supérieur aux lignes épurées. On retrouve sa signature dans Montpellier et ses alentours.
L’architecte était venu découvrir la danse et la musique classique chinoise présentée par Shen Yun.
« J’ai trouvé que c’est un spectacle magnifique qui était réglé selon une chorégraphie qui était parfaite ! Avec une qualité musicale également dont on se souviendra certainement longtemps et avec des artistes de talent qui nous ont ravis tout au long de ce spectacle ! », s’est-il enthousiasmé.
Euphorie, mélancolie…
Bien qu’évoluant dans des domaines d’activités très différents, les deux hommes ont pu expérimenter un ressenti empli d’émotions.
« Euphorie », en appréciant le talent des danseurs, mais aussi « mélancolie », en découvrant des tableaux qui présentent la réalité contemporaine de la Chine d’aujourd’hui… Alain Pujade s’explique : « Je rentre dans le spectacle… je rentre dans les tableaux et j’ai des émotions qui arrivent avec certains tableaux… c’est ce qui fait la qualité d’un spectacle, d’arriver à faire rentrer le spectateur dans la magie du spectacle. »
Humanité et fraternité
Ces émotions apparaissent aussi du fait des valeurs spirituelles et universelles véhiculées à travers les histoires contées, et cela, Patrice Genet y est sensible : « Il y a Bouddha qui apparaît assez fréquemment en filigrane à travers toutes ces saynètes… que j’ai bien appréciées d’ailleurs, parce qu’elles ne sont pas très longues mais il y a des messages très forts qui passent dans ces instants-là », confie-t-il. « Il y a des valeurs d’humanité et de fraternité entre chacun d’entre nous qui se réveillent quand on assiste à un spectacle comme celui-là ».
Alain Pujade, en tant que professeur, s’est dit inspiré par les chorégraphies et l’harmonie présente au sein du groupe des danseurs. Il explique qu’il transmettra à ses élèves « ce que c’est la précision, ce que c’est de faire évoluer un groupe… que ce n’est pas une performance personnelle, c’est une performance artistique de groupe ! Et cette image que donne le groupe de danseurs, effectivement il y a quelques danseurs qui sont mis en avant, mais c’est le groupe qui fait la qualité du spectacle. Un danseur seul ne pourra jamais donner le spectacle qui est présenté là. »