Ski : Noël savoure son « bilan génial » après son 3e succès de la saison en Coupe du monde

Par afp
11 janvier 2025 19:53 Mis à jour: 11 janvier 2025 19:54

« Le bilan du début de saison est génial », savourait samedi le champion olympique de slalom Clément Noël après son troisième succès de la saison en Coupe du monde, lors du slalom d’Adelboden, malgré la blessure à une cheville ayant perturbé ses entraînements depuis mi-décembre.

Question: On vous a senti un peu mitigé à l’arrivée de la première manche (3e chrono, ndlr), pouvez-vous refaire le fil de la journée ?

Clément Noël : « Je me sentais vraiment à l’aise sur la neige, c’est pour ça que ne pas pouvoir en profiter pour faire de l’écart et essayer de me placer tout devant, ça m’a un peu frustré. Après une course, je me suis bien mobilisé pour la deuxième manche: c’était un gros combat, il y avait plus de brouillard, on ne voyait rien, il y avait des trous. C’était du vrai Adelboden, bien comme on aime. Je suis vraiment content de m’en être sorti comme ça. J’étais surpris en passant la ligne de voir du vert parce que pour moi j’avais fait un peu des erreurs, mais c’était difficile pour tout le monde ».

Vous avez connu votre premier podium ici, en 2019, mais aucune victoire jusqu’à aujourd’hui: c’était important de l’inscrire à votre palmarès ?

« Ces dernières années, ça a été compliqué, c’est une piste qui est difficile, ‘challenging’. Quand tu gagnes, ça veut dire que tu as survécu à quelque chose de pas si facile que ça. Avec l’ambiance qu’il y a ici, j’avais vraiment envie de gagner à Adelboden un jour. C’est hyper important de faire une course comme ça aujourd’hui »

Après votre entorse de la cheville en géant à Val d’Isère, le 14 décembre, vous expliquiez manquer un peu d’entraînement, donc de rythme. Ce succès relance la dynamique de la saison ?

« La cheville va de mieux en mieux, j’arrive à m’entraîner. Ça demande pas mal d’énergie parce que le matin, je me lève plus tôt, je dois échauffer la cheville un peu plus, on doit la strapper, dans la chaussure c’est un peu inconfortable. Mais quand je suis au départ de la course, je sais que je suis à 100%: je peux venir appuyer dessus fort, ça ne me gêne pas du tout.

Je suis plutôt en confiance: cette année, quand je skie à mon meilleur niveau, ça se passe bien. J’arrive sur des pistes et des courses que j’affectionne particulièrement. Je vais essayer de faire de mon mieux. Pour l’instant, le bilan du début de saison – trois victoires en six courses (dont un forfait dans le slalom de Val d’Isère, ndlr) -, c’est génial. Pour l’instant, tout se passe très bien: la saison est longue, chaque course est différente, le niveau est hyper dense, hyper haut. A chaque fois, on repart sur une nouvelle course mais ce qui est pris est pris. C’est cool ».

Comment allez-vous préparer le slalom de Wengen (qu’il a remporté en 2019 et 2020, ndlr) dimanche prochain ?

« Je vais rentrer demain (dimanche, ndlr) à la maison – c’est le seul moment du mois de janvier où on rentre pour quelques jours – On va aller se réentraîner. On repart mercredi. On va s’entraîner jeudi, vendredi, et on va à Wengen dans la foulée.

Avec cette 13e victoire en Coupe du monde de slalom, vous égalez le record masculin français de Jean-Noël Augert. Vous êtes attaché à ça ?

« Jean-Noël Augert (également trois globes de la spécialité en 1969, 1971 et 1972, ndlr), ce n’est pas complètement ma génération, mais je sais que c’est un grand champion du ski français. Ça fait plaisir, c’est une fierté, après ce n’est pas pour battre des records que je fais du ski. Moi, j’aime bien le feeling et le sentiment d’une victoire. C’est ça qui m’anime. »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.