La situation se complique pour les week-ends de Noël et du Nouvel An à la SNCF où les syndicats laissent désormais à chaque contrôleur le soin de se joindre ou non au mouvement lancé par un collectif.
« Nous regrettons le maintien des préavis alors que des mesures concrètes et conséquentes étaient sur la table au terme de plusieurs semaines de négociations », a réagi le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet.
« Nous espérons que l’absence d’appel à la grève sera entendu », a souhaité le patron de la compagnie. « Toute notre énergie va maintenant être consacrée à la préparation des plans de transport afin de permettre à un maximum de nos clients de voyager », a ajouté M. Fanichet, indiquant vouloir communiquer dès ce mardi le nombre de trains supprimés et maintenus le week-end prochain, « pour permettre à nos clients de s’organiser ».
Le flou demeure
S’il est encore trop tôt pour connaître l’impact sur la circulation des trains de ce mouvement de colère des chefs de bord –le nom officiel des contrôleurs– la situation devient particulièrement inconfortable pour la direction de la SNCF.
Un premier week-end de grève, du 2 au 5 décembre, avait conduit la SNCF à annuler 60% de ses TGV et Intercités. Un scénario catastrophe qu’elle souhaite éviter pour les week-ends de Noël et du Nouvel An.
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