Un apiculteur s’est fait voler ses 40 ruches. Une perte estimée à 28 000 € dont il s’est aperçu le 3 mars dernier en se rendant dans le bois Gentelles à Boves (Somme).
Dans le bois Gentelles à Boves, au sud-est d’Amiens, étaient entreposées les 40 ruches de Stéphane Balesdent, rapporte France 3 Hauts-de-France. Mais ce mercredi 3 mars, la surprise de cet habitant de Moreuil était totale quand il a découvert qu’elles avaient toutes disparu, sans exception. Un travail de professionnel, selon l’apiculteur. « Cela ne peut être que des apiculteurs qui font ça. Ils sont venus la nuit, ils ont démonté les ruches en enlevant les cadres, on voit bien que ce sont des connaisseurs », explique-t-il, ajoutant qu’ « il ne restait plus que le matériel. Ils ne m’ont laissé que les socles. »
— Isabelle Bois Cras (@Isaboiscras) March 7, 2021
Stéphane Balesdent est « complètement anéanti, désespéré », à la vue de ce spectacle désolant. D’autant plus que le problème est récurrent. L’année dernière, 12 ruches lui avaient été dérobées.
L’apiculteur a subi un double préjudice, financier et moral. L’apiculteur produit en effet une tonne de miel par an, et « une ruche avec essaim vaut environ 400 € », estime-t-il, précisant que le montant de la perte s’élève à 28 000 € étant donné qu’il vend le pot de miel d’un kilogramme 12 €. « C’est énorme pour moi, j’ai investi depuis plusieurs années déjà », déplore-t-il. Mais l’apiculteur évalue aussi cette perte d’un point de vue moral. Il confie avec beaucoup d’émotion : « C’est ma passion depuis que je suis petit. C’est une perte surtout affective. »
Il regrette de ne pas avoir installé une caméra, faute de temps. Il avait même eu l’idée de placer des puces pour tracer les ruches, mais c’est onéreux. « Ce serait bien que l’État nous vienne en aide », glisse-t-il à France 3 Hauts-de-France. Pour l’heure, Stéphane Balesdent a déposé plainte à la gendarmerie de Moreuil.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.