Après avoir faussé compagnie à sa maîtresse à la sortie de la gare d’Abbeville au mois de mai 2018, le félin a été retrouvé quasiment au même endroit le 3 mars 2020.
Au mois de mai 2018, Alexandra Estèbe rentre d’un séjour à Toulouse, où réside sa famille, avec sa petite chatte baptisée Penthésilée. La jeune femme voyage en train et le félin l’accompagne dans une caisse de transport.
Une fois arrivée à destination, en gare d’Abbeville (Somme), Alexandra Estèbe sort du train avec ses bagages et la caisse de son chat.
« Arrivée à la sortie, la boîte s’est ouverte et Penthésilée s’est échappée. Elle était affolée et je n’ai pas pu la récupérer », a déclaré la jeune femme dans les colonnes du Journal d’Abbeville.
Bouleversée, Alexandra Estèbe fait des pieds et des mains pour retrouver son animal de compagnie, sans succès.
« Je suis revenue plusieurs fois, je l’ai appelée. J’ai amené de la nourriture. J’ai mis des affichettes, un message sur Pet alerte », explique-t-elle.
Elle finit par se résoudre avant de recevoir un appel lui indiquant que Penthésilée aurait été retrouvée, en piteux état.
« Je suis venue et j’ai vu un animal très amaigri, très malade. Il n’y avait plus rien à tenter et je me suis résignée à le faire euthanasier », raconte Alexandra.
La jeune femme en est alors sûre : sa chatte est désormais décédée. Pourtant, au début du mois de mars 2020, près de deux ans après la disparition de Penthésilée, un nouveau rebondissement vient changer la donne.
Elle retrouve sa chatte deux ans après, à l’endroit même où elle avait disparu https://t.co/PQ80w7i1cc via @Le_JDA
— actu.fr (@actufr) March 4, 2020
Un dénouement inattendu
Le lundi 3 mars, les agents municipaux d’Abbeville, qui mènent une campagne de stérilisation des chats errants avec le soutien de la Fondation 30 Millions d’Amis, mettent la main sur un félin tout près de la gare de la commune.
Transporté dans une clinique vétérinaire, l’animal est examiné et le praticien découvre qu’il dispose d’une puce enregistrée au nom d’Alexandra Estèbe.
Une employée municipale se charge alors de prévenir la jeune femme, qui a déménagé à Amiens entre-temps. Interloquée, Alexandra Estèbe a d’abord du mal à prendre son interlocutrice au sérieux.
« Vous êtes certaine de ne pas vous tromper. Penthésilée a disparu il y a presque deux ans. Je l’ai vue morte. Vous êtes sûre qu’on n’a pas pu mettre la puce sur un autre chat ? » s’enquiert la jeune femme.
Elle se rend ensuite dans la clinique vétérinaire d’Abbeville afin d’en avoir le cœur net.
Une fois sur place, Alexandra découvrira avec un plaisir non dissimulé que la chatte capturée par les employés municipaux est bien Penthésilée.
Pendant près de deux ans, le félin n’avait a priori pas bougé du quartier de la gare où il avait faussé compagnie à sa maîtresse, espérant sans doute que celle-ci la retrouve.
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