Une infirmière des urgences a partagé un témoignage émouvant sur l’impact de la pandémie liée au « virus du Parti communiste chinois »* sur sa vie de famille. Elle espère qu’en partageant son histoire, les gens prendront plus au sérieux les mesures de distanciation sociale, en se protégeant eux-mêmes et en protégeant leurs communautés.
La professionnelle de la santé, qui se fait appeler « One Vaxxed Nurse », a publié son anecdote personnelle sur le site Love What Matters. « Ce soir est le dernier soir où je vais embrasser mes enfants pour leur souhaiter une bonne nuit ou embrasser mon mari jusqu’à Dieu sait quand », a-t-elle écrit.
« La propagation [du virus] au sein de la population de ma région est maintenant confirmée », a poursuivi l’infirmière, « et être infirmière aux urgences signifie que le risque d’être exposée à répétition est maintenant de 100 % ».
« Je souhaite m’adresser à tous ceux qui sont coincés à la maison avec leur famille, qui s’ennuient à mourir et qui ont envie de sortir », a-t-elle déclaré avec empathie. « Un peu de perspective est parfois tout ce dont vous avez besoin pour vous sentir reconnaissant pour les choses que vous avez et que les autres n’ont pas. »
Être aux premières lignes de la bataille contre le virus de Wuhan, a expliqué l’infirmière, impacte sur le quotidien des praticiens de la santé, depuis la sortie de l’hôpital jusque dans leur propre maison. Elle a expliqué qu’elle doit entrer chez elle par la porte de la buanderie, enlever ses vêtements et les laver en mode « stérilisation ».
L’infirmière doit ensuite utiliser une lingette à l’eau de javel pour nettoyer tout ce qu’elle a touché avant d’entrer dans une pièce qui lui est exclusivement réservée, où elle prend une douche. Une fois encore, une lingette à l’eau de javel nettoie les traces de son passage.
Après s’être désinfecté les mains et s’être habillée, l’infirmière peut enfin rejoindre sa famille, mais en gardant ses distances. « Je peux m’asseoir dans le salon », a-t-elle écrit, « à deux mètres de tous ceux que j’aime, mais sans toucher personne ; je sais que je suis exposée ».
« Je peux parler à mon mari et à mes enfants à une distance sûre », a-t-elle poursuivi, « mais je ne pourrai pas toucher les personnes que j’aime. Je ne suis pas du genre câlin, mais je pense que durant les prochaines semaines il y aura des jours où j’aurai vraiment besoin d’une étreinte ».
Un membre de la famille prépare à l’infirmière de la nourriture sur de la vaisselle jetable ; elle répond aux questions sur sa journée. « Je vais probablement devoir assurer à mon plus jeune enfant, pour la millionième fois, que maman sera en sécurité », a-t-elle écrit. « Quand ce sera fait, j’enverrai [à distance] aux enfants des ‘câlins’ et je leur souhaiterai une bonne nuit. »
En détaillant à son mari les horreurs de la journée, l’infirmière a admis : « Je vais probablement mentir un peu. » Elle se dirige ensuite vers son lit, seule.
Sur son site web, elle déclare que son alias, « One Vaxxed Nurse », est une infirmière diplômée qui a passé près de deux décennies à travailler au chevet de patients critiques dans les services de soins intensifs et de traumatologie des hôpitaux. En tant que telle, elle représente l’une des factions les plus vulnérables dans la lutte contre le virus du PCC.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les médecins et les infirmières sont en première ligne face à la pandémie, ce qui les expose à des dangers qui les rendent plus vulnérables que le reste de la population. En tant que tels, ils doivent, ainsi que les institutions pour lesquelles ils travaillent, adhérer à des mesures de sécurité strictes afin d’assurer leur propre sécurité et celle de leurs proches.
« Ma vie sera ainsi, tous les jours », s’est lamenté l’infirmière sur le site Love What Matters. « Je vous demande donc, alors que vous êtes assis à la maison avec vos enfants sur vos genoux et que vous regardez un film, [aidez nous] à mettre fin rapidement à cette situation en ne sortant que si c’est absolument nécessaire. »
« Restez chez vous. Serrez vos enfants dans vos bras, dormez avec votre conjoint », a-t-elle écrit, « mangez dans des assiettes en porcelaine, buvez du vin dans de vrais verres à vin et remerciez-nous pour les choses que vous pouvez encore faire et que certains d’entre nous ne peuvent plus faire ».
« Je fais ma part. S’il vous plaît, faites la vôtre. »
* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du Parti communiste chinois » (PCC), car la dissimulation et la gestion déplorable du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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