Le chef de la diplomatie des Etats-Unis Mike Pompeo a estimé lundi que le retrait officiel du Soudan de la liste noire américaine sur le terrorisme, qu’il a confirmé, représentait « un changement fondamental » dans les relations entre les deux pays.
« Aujourd’hui, l’inscription du Soudan sur la liste des Etats soutenant le terrorisme est officiellement annulée », a confirmé le secrétaire d’Etat dans un communiqué.
L’ambassade des Etats-Unis à Khartoum avait déjà fait savoir sur sa page Facebook que Mike Pompeo avait signé le décret en ce sens, après expiration du délai statutaire de 45 jours depuis la notification au Congrès américain.
Transition historique au Soudan
« Nous saluons les appels du peuple soudanais en faveur de la liberté, de la paix et de la justice et nous félicitons les membres du gouvernement de transition dirigé par des civils pour leur courage dans leur réponse aux aspirations de leurs concitoyens », a ajouté le ministre.
#UPDATE The US has formally removed #Sudan from its state sponsor of terrorism blacklist, its Khartoum embassy said Monday, less than two months after the northeast African nation pledged to normalise ties with Israel https://t.co/4rtbNvFR35
— AFP News Agency (@AFP) December 14, 2020
Il ajouté que cette étape permettrait « une plus grande collaboration et un plus grand soutien à la transition historique au Soudan ».
Les autorités soudanaises, en place depuis 2019 après la révolte qui a chassé du pouvoir le président islamiste Omar el-Béchir, ont salué cette décision qui met fin à un isolement de près de trois décennies de leur pays et suscite l’espoir d’une sortie de la grave crise économique dans laquelle il est plongé.
Le Soudan retirer de la liste noire
Fin octobre, le président américain Donald Trump avait coup sur coup annoncé son intention de retirer le Soudan de la liste noire et l’accord de Khartoum pour normaliser ses relations avec Israël.
Le Soudan retiré de la liste noire américaine ? https://t.co/6M1KPxQc4z
— Africanews Français (@africanewsfr) October 20, 2020
Les Etats-Unis avaient imposé en 1993 ces sanctions après avoir accusé Omar el-Béchir d’entretenir des relations avec des « organisations terroristes » et particulièrement le réseau Al-Qaïda, dont le chef Oussama ben Laden avait séjourné dans ce pays dans les années 1990.
Khartoum attend cependant toujours d’obtenir l’immunité légale dans des affaires liées à des attentats passés, qui nécessite une loi au cœur des tractations au Congrès américain. Or là-dessus, les négociations entre l’administration Trump et les parlementaires coincent.
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