Les responsables de la faune sauvage ont découvert depuis vendredi sept éléphants morts au Sri Lanka, sans doute empoisonnés par des villageois exaspérés par ces animaux qui causent des accidents mortels et détruisent les cultures en s’aventurant dans les villages, a indiqué samedi la police.
Trois animaux morts ont été découverts samedi dans une réserve forestière dans le centre du Sri Lanka, près du site historique de Sigiriya, une forteresse érigée au Ve siècle au sommet d’un rocher et classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, a indiqué la police.
« Depuis vendredi, nous avons découvert les restes de sept éléphants, dont des défenses », a déclaré le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekera.
Une femelle gestante et un mâle figurent parmi les quatre éléphants morts découverts vendredi.
Des vétérinaires et spécialistes de la faune sauvage vont procéder à des autopsies, a indiqué un responsable de la police de Sigiriya, car on soupçonne que les animaux ont été empoisonnés.
Les éléphants qui s’aventurent en zone rurale sont responsables de la mort d’une cinquantaine de personnes par an, notamment lorsqu’ils font irruption dans les villages situés près de leur habitat naturel.
Few people from a wildlife conservation organization that I support visited the Thumbikulama Reservation of Hiriwadunna, Habarana.
Such a sorrowful sight.
All 4 wild elephants were given poison according to preliminary investigations of Wildlife officials.#LKA #SriLanka pic.twitter.com/V4CGEtyhtH
— Kushan Liyanarachchi ?️ (@KushLiveNow) September 27, 2019
Selon la police, le nombre d’incidents au cours desquels les éléphants sauvages font irruption dans les villages et détruisent les cultures sont en augmentation.
Tuer des éléphants peut théoriquement être passible de la peine de mort au Sri Lanka.
Le population des éléphants au Sri Lanka, qui était estimée à 12.000 individus au début du XXe siècle, n’en compte plus que 7.000, selon le dernier recensement.
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