Après la destruction des images de vidéosurveillance le jour de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, ce sont celles prises par la RATP qui ont été supprimées, a indiqué la compagnie publique vendredi, confirmant une information du Parisien.
« La RATP dispose de plus de 51.000 caméras de vidéo protection dont 15.000 dans nos espaces », a précisé l’entreprise, expliquant que les images de cette soirée avaient été détruites, faute de « réquisition judiciaire ».
« Le délai de conservation des vidéos des caméras de vidéo protection est de 72 heures pour des raisons de stockage », et « sans réquisition judiciaire elles sont écrasées automatiquement par les nouveaux enregistrements », a expliqué un porte-parole de la RATP.
Les images de vidéosurveillance de la RATP ont également été détruites.
Véritable scandale d’Etat pour masquer une immense manipulation !
Toute la vérité doit être faite ! #StadeDeFrance
— Eric Ciotti (@ECiotti) June 10, 2022
La SNCF a conservé ses images
La SNCF qui gère le RER D et la partie du RER B , a annoncé vendredi soir avoir conservé ses images. «Normalement, elles sont effacées au bout de trois jours, mais dans le cadre des événements du samedi 28 mai, l’effacement a été bloqué et les images conservées pour 30 jours, comme la durée légale », a informé la SNCF au Figaro. « Ces images ont fait l’objectif d’une réquisition » judiciaire le vendredi 10 juin.
Les deux opérateurs disposent d’un vaste réseau de caméras dans les stations de métro et gares de RER, dont celles de la ligne 13 du métro parisien et des RER B et D qui desservent le Stade de France, à Saint-Denis, où des bousculades, violences et agressions ont entaché la soirée du 28 mai.
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