Tout le monde aux États-Unis a constaté que, lors de leur récente convention nationale à l’approche des élections présidentielles en novembre 2020, les responsables du Parti démocrate n’ont pas dit un mot sur la violence dans les grandes villes qu’ils gouvernent. Peu de temps après, il est devenu évident que c’était une mauvaise stratégie. Cependant, plutôt que de risquer de mettre en colère leur base électorale en demandant d’y mettre fin immédiatement, les démocrates sont revenus à leur tactique habituelle d’accuser Donald Trump.
Au cours du week-end passé, les gros titres ont retenti dans les grands médias qu’ils contrôlent.
L’un d’eux disait : « ‘C’est vous’: le maire de Portland accuse le ‘raciste’ Trump pour la violence. » Un autre annonçait : « Le maire Ted Wheeler blâme Trump pour le meurtre du [membre du mouvement] Patriot à Portland – le qualifiant de raciste. »Vous l’avez bien lu : Donald Trump est celui à blâmer parce que quelqu’un a tué son propre sympathisant.
De plus, Adam Schiff, le président démocrate de la commission du renseignement de la Chambre de représentants, a affirmé que Trump « attisait les flammes » de la violence, tandis que Joe Biden, le candidat démocrate à la présidence des États-Unis, a déclaré que Trump « encourageait imprudemment la violence ».
Peu importe que les accusations de racisme de la part de la police américaine se soient multipliées sous le président Obama, tout comme la violence contre les policiers. Alors, il faut oublier le fait que la violence à Portland (une ville dirigée par les démocrates) continue, presque sans aucun contrôle, depuis plus de trois mois. Il faut également oublier que les effets du mouvement de « retirer le financement de la police » ont entraîné une vague de départs à la retraite parmi les policiers ainsi que leurs décisions de se retirer face à la violence.
Il en va de même pour les actions de la procureure d’un district de Californie, financée en partie par un groupe de George Soros, qui a récemment énoncé des lignes directrices pour inculper les pillards, basées sur le critère si oui ou non le vol avait été commis pour « besoin personnel ».
Si un problème existe en Amérique aujourd’hui, de nombreux démocrates proclament que c’est la faute de Donald Trump.
Intéressant de noter que, dans l’histoire américaine, la résistance à l’élection de Trump à la présidence ne peut être éclipsée que par la résistance des États du Sud à l’élection de Lincoln, ce qui a entraîné la guerre de Sécession.
Les démocrates ont espionné/enquêté sur Trump déjà avant et après son élection pour le premier mandat présidentiel en 2016. Lorsqu’ils se sont fait prendre en flagrant délit, ils ont accusé Trump d’avoir invité la Russie à intervenir dans le processus électoral. Peu importait que l’administration Obama ait été au courant des actions russes liées à ces élections (qui n’avaient pas de rapport avec Trump ou sa campagne) et n’avait rien fait à ce sujet.
Dans le cas du Covid-19, les démocrates affirment que Trump est responsable de centaines de milliers de morts. Peu leur importe le fait que leurs deux principaux chefs de parti, Biden et Pelosi, se sont opposés à la décision « xénophobe » de Trump (comme l’a qualifiée à l’époque Joe Biden) d’interrompre les voyages aux États-Unis depuis la Chine – une décision qui a sauvé d’innombrables vies.
Les démocrates de Washington et de nombreux États qu’ils gouvernent continuent d’exiger la politique de « shutdown » économique. Cependant, selon eux, le mauvais état de l’économie est la faute de Trump, car il aurait dû agir plus tôt – même s’ils se sont opposés à ses premières actions.
Si Trump veut réduire les charges sociales, ce sera sa faute si cela nuit au système de sécurité sociale. Peu importe qu’ils aient voté pour une réduction des charges sociales sous l’administration Obama et qu’Obama l’ait promulguée.
En 2017, moins d’un an après le début du premier mandat présidentiel de Trump, les démocrates l’ont accusé d’avoir augmenté les primes de l’assurance maladie Obamacare, même si « lors de la dernière année de la présidence d’Obama … ces primes ont augmenté en moyenne de 25 % ».
La liste de ce dont les démocrates accusent Trump pourrait bien s’allonger comprenant, par exemple, la crise à la frontière américano-mexicaine (comme si l’immigration illégale était causée par Trump). N’oublions pas l’accusation de l’utilisation de « cages » pour les immigrants illégaux à la frontière qui ont été construites par l’administration Obama ou de la politique de « séparation » familiale de ces immigrants qui a également débuté sous Obama.
Bref, les politiques des démocrates ne sont jamais fautives, pas plus que les démocrates eux-mêmes. De même pour ceux qui enfreignent la loi ou même tuent les policiers ou d’autres citoyens américains.
Si quelque chose ne va pas en Amérique aujourd’hui, c’est la faute du président Trump, bien que Joe Biden fasse partie des élus démocrates à Washington depuis 51 ans ou que le chef du groupe démocrate au Sénat Chuck Schumer soit là depuis 45 ans ou que la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi y soit depuis 33 ans.
Cependant, cette fois, la situation est bien différente. Ces mensonges sont dangereux. La différence est que les démocrates n’ignorent pas simplement la violence – en blâmant Trump – ils tolèrent officiellement la violence.
On voit que cela encourage beaucoup de gens à la violence et, pire encore, cela les justifie dans leur violence et leurs meurtres. Ils se sentent justifiés parce qu’ils ont entendu à plusieurs reprises leurs dirigeants qualifier Trump de raciste – notamment Bernie Sanders, Nancy Pelosi, Alexandria Ocasio-Cortez ou Joe Biden.
Ils ont également écouté pendant quatre ans les grands médias gauchistes leur montrant à quel point Trump est diabolique. Ils viennent d’entendre le mensonge de Joe Biden selon lequel Trump ne s’est pas prononcé contre les nationalistes blancs.
Ainsi, lorsque les démocrates reprochent à Trump la violence dans les villes qu’ils n’ont pas réussi, eux-mêmes, à contrôler, ils se rangent carrément du côté des délinquants. Ils excusent leur comportement. Ils leur donnent une raison d’être.
Peu de chose en politique pourrait être moins responsable que ce que les démocrates font aujourd’hui et peu de chose nécessite la défaite des démocrates en novembre prochain plus que ce qu’ils font maintenant.
Thomas Del Beccaro est un auteur acclamé ainsi qu’un commentateur et chroniqueur de divers médias. Il est l’auteur des ouvrages historiques The Divided Era et The New Conservative Paradigm.
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