Le parquet de Paris a affirmé vendredi que le suicide d’une adolescente de 17 ans depuis le toit du Panthéon dimanche n’avait pas de lien avec une éventuelle pression familiale ou son orientation sexuelle, contrairement à ce qu’avait d’abord indiqué une source policière.
L’adolescente est morte, malgré les soins prodigués par les secours, un peu avant 19 heures après avoir sauté du toit du Panthéon, situé dans le centre-est de la capitale, au coeur du Quartier latin.
Plus tôt dans l’après-midi, sa mère s’était rendue au commissariat du 19e arrondissement, pour signaler la disparition inquiétante de sa fille après avoir découvert à son domicile une lettre comportant des propos suicidaires.
La « pression familiale eu égard à son orientation sexuelle » pas attestée
Une source policière avait indiqué lundi que les premiers éléments de l’enquête laissaient penser que l’adolescente « aurait subi une pression familiale eu égard à son orientation sexuelle ».
Vendredi, le parquet de Paris, interrogé par l’AFP, a affirmé qu’« aucun élément de l’enquête n’atteste l’hypothèse de pression familiale ni de question d’orientation sexuelle ».
Dans un rapport de février, l’Observatoire national du suicide évoquait une hausse des suicides chez les adolescentes et jeunes femmes : 183 d’entre elles se sont suicidées en 2022, contre 160 en 2021, 120 en 2020 et 132 en 2019.
Le suicide est la deuxième cause de décès parmi les jeunes de 15 à 24 ans, derrière les accidents de la route.
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