Malgré un salaire plus que décent, un commandant de bord a été contraint de déposer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France.
Quasiment ruiné avec un salaire à cinq chiffres ? C’est pourtant ce qui est arrivé à Alain, un pilote de ligne dont le prénom a été changé pour garantir son anonymat.
Le commandant de bord percevait un salaire confortable de 12.000 euros par mois, largement de quoi en profiter, et ne manquait de rien. Belle maison, résidence secondaire, voiture, moto, relatent nos confrères du Parisien. Pourtant, malgré ce salaire de rêve, Alain se retrouve aujourd’hui avec une dette de 287.000 euros et reconnaît être « surendetté avec un salaire de privilégié ».
Après deux ans de chômage, liés à une embauche reportée du fait de la crise sanitaire, le père de famille s’est rapidement endetté. Au chômage, il touche 40% de son salaire et peine à payer ses charges, inchangées. Il finit par trouver un nouveau travail, moins bien rémunéré, « 8500 euros mensuels ».
« J’ai honte »
Pour sortir la tête de l’eau, Alain a décidé de déposer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France. L’institution lui a présenté un plan d’apurement sur deux ans, mais Alain juge que cela serait trop pénible pour lui et sa famille. Devant le tribunal judiciaire de Versailles, il a plaidé pour un échelonnement plus étalé pour rembourser ses créanciers.
« Voilà comment on se retrouve devant l’audience de surendettement à expliquer qu’avec 8500 euros mensuels, on n’arrive pas à faire face à ses charges. J’ai honte. Tout ce que je veux, c’est payer mes dettes et qu’on n’en parle plus », raconte le quinquagénaire dans le Parisien.
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