Ce mardi 1er octobre marque l’augmentation du tarif de stationnement pour les SUV à Paris. La nouvelle tarification, voulue par Anne Hidalgo, avait fait l’objet d’une votation citoyenne en février dernier.
Les conducteurs de SUV ont vu ce mardi le prix de stationnement de leurs véhicules augmenter. Le 4 février dernier, un vote avait été organisé par la mairie de Paris. Moins de 6% des électeurs y avaient participé. À l’issue de celui-ci, 54,55% d’entre eux s’étaient prononcés en faveur de ces nouveaux tarifs.
Des « enjeux de sécurité, de partage de l’espace public et de pollution »
Comme le rappelle la mairie de Paris sur son site internet, le « SUV est à l’origine un terme commercial désignant les véhicules utilitaires sportifs qui sont souvent plus hauts, plus grands et plus lourds que la moyenne des véhicules légers ». C’est la raison pour laquelle elle a décidé de « s’attaquer » aux SUV afin de répondre à « plusieurs enjeux de sécurité, de partage de l’espace public et de pollution », relate Actu Paris.
Cette nouvelle tarification ne s’applique cependant qu’à certains SUV, à savoir les véhicules de plus de 1,6 tonne pour les SUV thermiques et hybrides et de 2 tonnes pour les véhicules électriques. « Le seuil de déclenchement du tarif SUV pour les hybrides rechargeables sera finalement de 2 tonnes, comme pour les électriques, et non 1,6 tonne comme prévu initialement », a précisé la mairie de Paris, ainsi que le rapporte France Bleu.
Celle-ci a en effet opté pour cette modification après avoir reçu cet été de « nombreux retours de familles parisiennes » concernées par ce triplement de tarif qui touchait « 80 % des véhicules hybrides », le but étant de « préserver les véhicules familiaux ».
Les bénéficiaires du droit résidentiel à bas revenus sont exemptés
Sont donc concernés par cette nouvelle réglementation, « les visiteurs », indique encore la mairie sur son site, « c’est-à-dire les usagers ne disposant pas de droit de stationnement spécifique : résidentiel, professionnel, véhicule basse émission ou Handi’Stat ». Elle stipule néanmoins que « lorsqu’ils stationnent en dehors des voies mixtes de leurs 4 zones de stationnement, les bénéficiaires de droit de stationnement résidentiel ou professionnel sédentaire sont considérés comme visiteurs ».
Seuls les bénéficiaires du droit résidentiel à bas revenus seront exemptés de cette nouvelle tarification, à condition de prouver leur situation fiscale via l’avis d’imposition sur le revenu. Celui-ci devra mentionner une valeur nulle dans la ligne « Impôt sur les revenus soumis au barème ». « Lorsqu’ils stationnement en dehors des voies mixtes de leurs 4 zones résidentielles, quelle que soit la masse de leur véhicule, ce sont donc toujours les tarifs véhicules légers qui s’appliquent, y compris en cas de Forfait Post-Stationnement », détaille encore la mairie à propos de ces bénéficiaires.
Des tarifs différents selon la zone
Notons également que les tarifs varient selon les arrondissements, qui sont différenciés en deux zones. Dans la zone A, soit du 1er au 11e arrondissement, le stationnement sera de 18 euros par heure. Et dans la zone B, soit du 12e au 20e arrondissement, le tarif sera de 12 euros par heure. Après 20 heures, de même que le dimanche et les jours fériés, la gratuité totale reste maintenue.
De plus, ces tarifs sont fractionnables par tranches de 15 minutes. Signalons également que le tarif double si vous stationnez durant 2 heures, que ce soit en zone A ou B. En revanche, il passe à 72 euros et 48 euros pour 3 heures de stationnement dans les zones respectives A et B, pour atteindre 117 euros et 78 euros pour 4 heures de stationnement. Enfin, il est de 225 euros et 150 euros pour 6 heures de stationnement dans ces deux zones respectives.
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