Ces femmes parties en Syrie pour rejoindre Daesh ont cessé de s’alimenter pour « être jugées en France pour ce qu’elles ont fait ».
Une dizaine de femmes françaises, détenues dans des camps en Syrie, ont entamé le 21 février une grève de la faim « pour protester contre le refus obstiné des autorités françaises d’organiser leur rapatriement et celui de leurs enfants », ont annoncé deux avocats.
« Après des années d’attente et aucune perspective de jugement sur place, elles estiment n’avoir plus d’autre choix que de refuser de s’alimenter », relatent dans un communiqué Me Marie Dosé et Me Ludovic Rivière, conseils de certaines d’entre elles.
Des Françaises détenues en ??Syrie en grève de la faim pour demander leur rapatriement
?️ @GWGoldnadel : « Ces femmes sont des djihadistes et ne m’inspirent aucune compassion. »#GGRMC pic.twitter.com/IzKKlKwDbL
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) February 23, 2021
« Dans des messages audios adressés à leurs proches, ces femmes ont expliqué ne plus supporter de regarder leurs enfants souffrir, vouloir ‘assumer leur responsabilité’ et ‘être jugées en France pour ce qu’elles ont fait' », ajoutent les deux conseils, rappelant que « toutes ces femmes sont sous le coup d’une information judiciaire confiée à un juge antiterroriste français ».
Au « cas par cas »
Quelque 80 femmes, qui avaient rejoint le groupe terroriste État islamique, et 200 enfants sont détenus dans des camps en Syrie gérés par les forces kurdes.
Paris maintient depuis des années une politique de retour au cas par cas pour ces enfants – 35, majoritairement des orphelins, ont été rapatriés jusqu’ici – et estime que les adultes devraient être jugés sur place.
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