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Tapage nocturne à Paris: il sort sa carte d’ex-chef de cabinet ministériel pour impressionner les policiers

novembre 23, 2022 16:15, Last Updated: novembre 23, 2022 16:15
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Dans un hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris, au cours de la nuit de samedi à dimanche, la police a dû intervenir pour tapage nocturne. L’un des fêtards, qui a été verbalisé, a sorti sa carte d’ancien chef de cabinet du ministère de l’Éducation, pensant peut-être impressionner les forces de l’ordre.

Ce samedi 19 novembre à Paris, dans un quartier chic du 7e arrondissement, des riverains excédés par le bruit venant d’un hôtel particulier de la rue de Varennes ont alerté les forces de l’ordre.

Un premier avertissement, suivi d’une amende

Les policiers sont d’abord intervenus une première fois dans ce bel appartement situé au rez-de-chaussée, et appartenant à un riche Américain, rapportent nos confrères du Parisien. Un vigile, posté devant la porte de celui-ci, surveillait les entrées. À l’intérieur, se trouvaient une centaine d’invités « bien habillés, robes de soirée, smoking nœud papillon », précise le quotidien. Les policiers ont dû patienter une dizaine de minutes avant que l’un des fêtards ne vienne leur ouvrir.

Un jeune homme âgé de 25 ans s’est alors présenté à eux en leur montrant sa carte d’ex-chef de cabinet du ministère de l’Éducation, carte qui avait expiré en mai de cette année. Après lui avoir donné un avertissement en exigeant de faire cesser le bruit, les agents ont quitté les lieux. Mais une heure plus tard, ils ont de nouveau été appelés par les voisins et ont verbalisé celui qu’ils pensaient être l’organisateur de la soirée.

« Je n’aurais pas dû sortir ma carte ministérielle. »

L’ancien chef de cabinet, qui a confirmé auprès du journal francilien ce lundi que l’amende de 68€ serait « régularisée », a reconnu qu’il n’aurait pas dû « sortir [sa] carte ministérielle », mais n’avait pas de carte d’identité sur lui à ce moment-là. « J’y suis allé car personne ne voulait sortir », plaide-t-il, ajoutant qu’il n’a « jamais essayé d’intimider les policiers ». « Il a espéré que ça fasse plus officiel », souligne l’un des invités.

Quoi qu’il en soit, les voisins et la gardienne de l’immeuble se plaignent de ces fêtes technos à répétition. « Le bruit de la fête s’entendait jusqu’à Matignon ! » ont également pointés des riverains exaspérés.

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