Alors que le Puy du Fou n’était jusqu’à présent pas éligible au pass Culture, la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé ce jeudi 30 janvier avoir corrigé le tir.
Grande prise de conscience du côté du ministère de la Culture. Ce jeudi 30 janvier au Sénat, Rachida Dati, à la tête du ministère, a annoncé l’éligibilité du Puy du Fou au pass Culture, rapporte Le Figaro.
Cette décision fait suite à plusieurs interpellations sur l’inaccessibilité du parc à ce dispositif gouvernemental qui donne un accès à une aide de 300 euros aux jeunes de 15 à 18 ans à des activités ou des biens culturels. Il avait été mis en place il y a quatre ans par Emmanuel Macron.
Lors d’un débat au Sénat sur l’avenir du pass Culture, la ministre a confirmé que les spectacles du parc vendéen pouvaient bénéficier de ce dispositif. Le sénateur LR Max Brisson, qui avait déjà soulevé la question le 18 janvier dernier, a obtenu cette clarification après que Rachida Dati eut assuré un réexamen du dossier.
Une inflexion notable
Sur X, la députée Identité-Libertés apparentée RN du Val-d’Oise, Anne Sicard, s’est réjouie de cette nouvelle. « Grâce à notre alerte et à notre mobilisation, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé aujourd’hui que le Puy du Fou était désormais éligible au pass Culture », a-t-elle applaudi.
Mi-janvier, Anne Sicard avait été la première à déplorer le fait que le Puy du Fou, sacré meilleur spectacle au monde, soit écarté du pass Culture. Une véritable anomalie pour la femme politique qui avait au passage dénoncé un mécanisme qui « fait la part belle aux blockbusters américains, et qui alloue près de 16 millions d’euros à des activités d’escape game ».
« Les spectacles vivants sont le grand échec du pass Culture avec un taux ridiculement faible de moins de 2 % des dépenses. C’est l’illustration d’un véritable scandale, celui d’une mise au banc d’un complexe d’art vivant exemplaire comme le Puy du Fou ou la Cité de l’histoire. Pourquoi ? », avait alors questionné l’élue lors de l’audition de Sébastien Chevalier, président de la société du pass Culture devant la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale.
L’élue du Val-d’Oise avait ainsi dénoncé « le mépris qui règne au ministère de la Culture pour les œuvres qui offrent aux jeunes français un pays fier de son patrimoine millénaire ». Quoi qu’il en soit, il est indéniable que cette décision marque une inflexion notable dans la politique du pass Culture.
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