Dans la nuit du 14 au 15 janvier dernier, alors que les débats se poursuivaient dans l’hémicycle sur le projet de loi destiné à transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, le vice-président de l’Assemblée nationale a demandé à l’un des membres de l’hémicycle s’il avait mis le champagne au frais. Des propos qui seraient passés inaperçus si le micro du député n’avait pas été ouvert à cet instant.
« Alors, t’as le champagne au frais ? », a cru discrètement demander Sylvain Waserman, le vice-président de l’Assemblée nationale, à un membre de l’hémicycle, dans la nuit du 14 au 15 janvier 2022. Cette nuit-là, les députés débattaient, en deuxième lecture, sur le projet de loi controversé transformant le pass sanitaire en pass vaccinal.
« Sylvain Waserman a une petite soif : en attendant c’est le peuple qui trinque ! »
Le problème, c’est que le micro de Sylvain Waserman était ouvert et non pas fermé, comme il le pensait. Ces propos ont immédiatement fait réagir l’opposition.
« Regardez, visiblement, le vice-président de l’Assemblée nationale, Sylvain Waserman, a une petite soif : en attendant c’est le peuple qui trinque ! », a lancé le député européen du RN Gilbert Collard sur Twitter ce 15 janvier.
« On évoquait l’avancée de nos débats, rien de plus ! »
Nicolas Meizonnet, le député RN, a quant à lui demandé sur le réseau social : « On fête quoi au juste, M. le président ? La victoire de Macron et de son irrépressible envie d’emmerder les Français ? La fin de nos libertés ? Incroyable un truc pareil. »
« Je ne bois pas de champagne et je ne fête rien. Erreur : on évoquait l’avancée de nos débats, rien de plus ! », s’est défendu le député LREM du Bas-Rhin le même jour, devant la controverse qu’avaient provoquée ses propos.
Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées :
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.