D’après l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la dispersion des masses d’air engendrées par l’incendie près de la centrale de Tchernobyl, le samedi 4 avril 2020, est arrivée en France trois jours après.
Samedi 4 avril, un incendie s’est déclaré dans la zone d’exclusion entourant la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. Plus tard, dans la soirée du mardi 7 avril , les masses d’air de l’incendie ont atteint la France, d’après un rapport de l’IRSN publié le 15 avril.
Est-ce qu’il faut s’inquiéter ? Selon l’IRSN, pas vraiment, car « les niveaux de radioactivité attendus en France sont extrêmement faibles ».
Dans son rapport, l’IRSN déclare avoir fait « une estimation par modélisation de la radioactivité remobilisée par les incendies ». Ces simulations indiquent que les masses d’air provenant de la zone des incendies qui se sont produits les 5 et 6 avril ont pu atteindre la France à partir de la soirée du 7 avril 2020. « Au 14 avril 2020, ces masses d’air recouvraient encore la moitié du territoire », indique l’IRSN.
Voir la modélisation ci-dessous :
L’IRSN se veut toutefois rassurant et précise que « les niveaux de radioactivité sont extrêmement faibles et l’impact résultant de l’inhalation de la radioactivité transportée par les masses dans l’air arrivant en France devrait être insignifiant ».
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