La tendinite d’Achille se traduit par une douleur au niveau du gros tendon qui s’étend de l’arrière du talon au muscle du mollet. La douleur est plus intense lorsque vous vous levez le matin et lorsque vous commencez à marcher ou à courir. Il ne guérira que si vous arrêtez de courir et si vous trouvez un autre sport qui ne vous fait pas mal, comme le vélo, la natation ou la traction sur un rameur.
Le tendon d’Achille est le plus gros tendon du corps humain et peut résister à des forces de 450 kg ou plus. Mais c’est aussi le tendon qui se rompt le plus souvent. Le tendon d’Achille est constitué de milliers de fibres individuelles, comme une corde avec des milliers de fils. Les fibres sont rompues par l’application d’une force supérieure à leur résistance intrinsèque. Aucun médicament n’accélère la guérison. Dès que le tendon cesse de faire mal, les médecins prescrivent généralement des exercices de renforcement, mais il faut s’exercer contre une plus grande résistance pour le renforcer, et une forte résistance empêche la guérison.
Si on veut essayer de reprendre un programme de course à pied, il faut commencer par faire du jogging très lentement tous les jours jusqu’à ce que le tendon commence à faire mal, puis arrêter pour la journée. Par la suite, on peut courir pendant plus d’une demi-heure, mais cela ne suffit pas pour faire de la compétition sportive. Lorsqu’on n’aura plus mal, on pourra renforcer le tendon en apprenant à courir vite. On doit s’arrêter immédiatement si l’on ressent un tiraillement derrière le talon, et chaque séance d’entraînement intense nécessitera plusieurs jours de repos pour vous permettre de récupérer. Essayer de courir très vite une ou deux fois par semaine, jamais plusieurs jours consécutifs. On peut aussi envisager de passer à un autre sport qui fait appel à la force du talon.
Les causes
La tendinite d’Achille commence souvent par une légère douleur après un exercice ou une course, qui s’aggrave progressivement. Elle peut être causée par :
• la course de côte ou la montée d’escaliers
• Le manque de souplesse des muscles du mollet.
• Augmentation rapide du kilométrage ou de la vitesse.
• Reprise trop rapide après une période d’arrêt.
• Traumatisme causé par une contraction soudaine et/ou forte des muscles du mollet lors d’un effort supplémentaire, comme lors d’un sprint final.
Symptômes
• Douleur localisée récurrente, parfois intense, le long du tendon pendant ou quelques heures après la course.
• Sensibilité matinale à environ 4 cm au-dessus du point d’attache du tendon d’Achille à l’os du talon.
• Léthargie.
• Gonflement léger ou important.
• Raideur qui s’atténue généralement à mesure que le tendon se réchauffe à l’usage.
Traitements
• Bandage spécialement conçu pour limiter le mouvement du tendon.
• Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.
• Orthèses, dispositifs destinés à soutenir le muscle et à soulager le tendon, tels qu’une talonnette ou une semelle orthopédique.
• Repos ou changement pour un autre exercice qui ne sollicite pas le tendon, comme la natation.
• Étirements, massages, ultrasons et exercices appropriés pour renforcer le groupe musculaire faible à l’avant de la jambe et les fléchisseurs du pied vers le haut.
• Dans les cas extrêmes, une intervention chirurgicale pour retirer le tissu fibreux et réparer les éventuelles déchirures.
Republié à partir de DrMirkin.com
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