Des tensions sont survenues jeudi près de Nantes après le décès d’un homme d’une trentaine d’années retrouvé mort au gymnase Jeanne Bernard où des centaines de migrants vivent depuis plusieurs mois dans des conditions précaires, a-t-on appris de sources concordantes.
« Un homme de 35 ans environ a été retrouvé mort jeudi vers 10H30. Il se serait plaint de maux de ventre dans la soirée et serait resté dormir au gymnase », a rapporté à l’AFP la maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland.
À Nantes :
➡️ Un clandestin tchadien est retrouvé mort dans une tente
➡️ La police vient récupérer le corps
➡️ Des clandestins refusent car « Omar est musulman »
➡️ Affrontements entre la police et des clandestins
➡️ Des habitants ont peur de rentrer chez eux pic.twitter.com/2ESetOVMMD— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) October 3, 2019
« Les premiers éléments dont on dispose disent qu’il n’y a ni traces de violences ni traces de coups donc il faut laisser l’enquête se poursuivre » pour connaître les causes de ce décès, a dit Mme Rolland.
« Selon les premières informations, il s’agirait d’un arrêt cardio-respiratoire », a pour sa part indiqué la préfecture de Loire-Atlantique, estimant qu' »entre 700 et 800 personnes » vivent dans ce gymnase de Saint-Herblain, une commune limitrophe de Nantes.
Ce chiffre a augmenté au fil des mois puisque déjà en mars 300 personnes y vivaient dans des conditions très précaires, installées sous des tentes à l’intérieur du gymnase et dans ses environs immédiats.
La nouvelle de ce décès a provoqué des tensions et les forces de l’ordre sont intervenues sur place, a constaté un correspondant de l’AFP.
« Que fait le ministère de l’Intérieur ? Ça fait des mois que les associations, les citoyens, la ville de Saint-Herblain, les élus que nous sommes alertons sur cette situation », a déploré Johanna Rolland.
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