Thales a annoncé lundi qu’il allait produire des cartes électroniques à haute valeur ajoutée sur son site de Pont-Audemer (Eure), dont l’avenir suscitait des inquiétudes en raison de la décroissance du marché de la carte SIM dont il est un spécialiste.
Le groupe de défense et de technologies avait annoncé en 2020 un plan de « gestion active de l’emploi » menaçant à l’origine 150 des 330 emplois du site. Thales invoquait alors un « changement structurel » du marché de la carte SIM, avec l’adoption progressive des SIM embarquées directement dans les smartphones et appareils connectés (eSIM).
Près de 300 personnes sont actuellement employées à Pont-Audemer.
Le projet annoncé lundi, qui comprend un investissement de 30 millions d’euros, va permettre à Thales de « renforcer la maîtrise de sa chaîne d’approvisionnement, de renforcer ses capacités de production et de contribuer à la souveraineté nationale de grands programmes de défense », a-t-il détaillé dans un communiqué.
Outre les cartes SIM, l’usine normande produira et assemblera en 2025 des cartes électroniques intégrées (cartes de circuits imprimés dites « PCBA »), qui se retrouvent notamment dans la majorité des dispositifs électroniques embarqués des avions et sur lesquelles le site de Cholet (Maine-et-Loire) travaille déjà.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.