Un accord a finalement été trouvé pour permettre à Titine, la laie de Saint‑Valéry‑sur‑Somme (Somme), de rester là où elle a choisi de vivre, mais sans risquer qu’il y ait un incident. Un enclos sera donc construit sur place pour elle.
Fini la liberté pour Titine, la laie qui est devenue célèbre depuis deux mois, alors que l’affaire a été médiatisée et a amené des débats sur son avenir, rapporte L’Éclaireur. Elle n’a jamais été agressive envers personne, mais elle ne se trouve pas dans son habitat naturel au cap Hornu, à Saint‑Valéry‑sur‑Somme où elle a élu domicile.
Les réunions se sont succédé afin de trouver la meilleure solution pour le bien‑être de l’animal mais aussi pour la sécurité de tous. De nombreuses personnes se sont aussi invitées dans le débat en participant à des manifestations ou en signant des pétitions afin que la laie puisse rester sur place.
Le sort de Titine a finalement été décidé ce lundi 27 juin 2022 lors d’une rencontre entre les membres du collectif Titine en Baie, le maire de Saint‑Valery‑sur‑Somme et le sous‑préfet d’Abbeville.
« Le collectif propose de réaliser dans les prochains jours, en lien avec la mairie, un enclos pour maintenir l’animal à Saint‑Valery‑sur‑Somme. Cette proposition permettra d’assurer la sécurité de tous dans un esprit de compromis », explique la préfecture de la Somme, selon le Courrier Picard.
Titine le sanglier peut finalement rester à Saint-Valery-sur-Somme https://t.co/9hxEJcvRDm pic.twitter.com/98psqc56cj
— InformateurEclaireur (@InfoEclaireur) June 30, 2022
« Au premier incident, Titine sera abattue »
Les enjeux de sécurité ont permis de prendre cette décision à l’approche de la période estivale. En effet, la célèbre laie attire un grand nombre de riverains mais aussi de touristes qui viennent la voir et lui donner à manger.
« Il faut impérativement redonner à Titine une vie calme et sereine, qui signifie qu’il faut cesser les attroupements autour d’elle et le nourrissage », assure Vincent Sannier, responsable de la communication de l’association.
Le respect de cette consigne est primordial parce que le sanglier reste un animal sauvage qui peut avoir des réactions et causer un accident. « Au premier incident, même minime, Titine sera abattue », ajoute Vincent Sannier.
Accepter cette décision pour le bien de Titine
La manifestation qui était prévue le 2 juillet prochain a donc été annulée. Il faudra encore d’autres réunions pour décider de l’endroit où l’enclos sera réalisé, dans l’environnement naturel de Titine.
« Moins le site du cap Hornu sera fréquenté, moins il y aura de risque d’accident, le temps de pouvoir lui offrir cet espace clôturé de plusieurs hectares pour un maximum de confort et de bien‑être. À ce jour le maître mot est ‘Acceptation’ ou Titine en pâtira », résume Vincent Sannier au nom de l’association.
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