À Tours en Indre-et-Loire, un projet de solidarité ayant pour but de reloger des personnes sans domicile fixe dans des caravanes et de petits studios (ou tiny houses) a été lancé ce lundi 29 novembre.
Nommé « La Maison », et porté par l’association « Entraide et solidarité », un projet solidaire qui bénéficie de financements publics a été lancé ce lundi à Tours. Son but ? Reloger une vingtaine de sans-abri dans « un village » composé de tiny houses et de caravanes, a rapporté France Bleu.
Ce village sur mesure est un ancien camping mis à disposition par la municipalité, situé en bord de Loire, quai des Marmoutier. À l’heure actuelle, le terrain est composé de 7 studios sur roulettes, chacun d’une superficie de 12m² et installés pour accueillir des personnes dans un besoin urgent.
« La Maison » a ouvert ses portes ce lundi. Les premiers sans-abri accueillis dans des « tiny houses » et des caravanes à Tours #IndreetLoire
➡️ https://t.co/mvkTPRDyIA pic.twitter.com/1NtXTugQ9m— France Bleu Touraine (@FBTouraine) November 29, 2021
Depuis, deux sans-abri se sont déjà installés. Et on peut dire que ça leur change la vie ! En plus d’avoir une table et un lit (doubles ou superposés), ils bénéficient également d’un coin cuisine avec un four à micro-ondes et un évier. Quant à la douche, elle se trouve dans un lieu préfabriqué installé à l’entrée du village.
À noter que les tiny houses sont construites par une menuiserie locale. Ces dernières sont également équipées de sanitaires, contrairement aux caravanes. En outre, un lieu de vie est accessible à tous, avec à l’intérieur une gazinière, des frigos, des cafetières, une buanderie, des tables et autres objets de loisir, a rapporté Démotivateur.
« On aura une télévision aussi, on attend un canapé. On veut que ce soit un lieu convivial et l’objectif est d’avoir un lieu de vie amovible c’est-à-dire d’avoir des meubles que l’on peut déplacer facilement », a partagé Grégory, membre de l’association.
En outre, tous les résidents seront accompagnés dans leurs démarches administratives pour trouver ou retrouver un emploi, mais également pour accéder à des soins appropriés si besoin. « Des infirmiers tiendront des permanences sur le site », a précisé Grégory.
Trois moniteurs seront présents au quotidien. « On va vadrouiller partout sur le site, on sera présents dans le lieu de vie, et on a nos bureaux dans une sorte de tiny house à côté du lieu de vie pour les aider sur les tâches administratives ou pour des échanges plus confidentiels », a conclu Grégory, qui souhaite mettre en avant l’écoute et la bienveillance sur le site.
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