Les quarante Imoca engagés sur la 16e édition de la Transat Jacques-Vabre ont essuyé jeudi la tempête Ciaran à quai au Havre et vont devoir encore patienter: la flotte ne devrait pas s’élancer avant mardi au plus tôt.
« La possibilité évoquée (mercredi) de voir s’élancer les Imoca dimanche est désormais exclue, notamment à cause du renforcement du vent de secteur ouest, très impactant au large du Havre », a expliqué le directeur de course Francis Le Goff.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’organisation de course a précisé qu’elle travaillait désormais « sur un scénario de départ dont une première option serait mardi en tout début de matinée ».
« On savait qu’il y aurait une deuxième dépression après cette tempête avec des vagues de neuf mètres en pointe de Bretagne ce week-end et une mer très chahutée », a commenté auprès de l’AFP le marin Maxime Sorel (V and B – Monbana – Mayenne).
Tout le monde est compréhensif
« Tout le monde est compréhensif, mais c’est vrai que c’est une situation particulière. Les systèmes météo changent à toute vitesse, on est dans le flou complet et on ne sait pas trop quand on va partir », a-t-il déploré.
Dimanche dernier, les monocoques du Vendée Globe étaient restés à quai au moment du départ de la Transat Jacques-Vabre pour éviter la tempête Ciaran qui s’est abattue sur la Bretagne jeudi.
« Il y avait plus de 60 noeuds de vent (111 km/h) dans le port, cela bougeait énormément, mais globalement, il n’y a rien à signaler pour les bateaux amarrés et le pic est passé », a détaillé Maxime Sorel.
« Nous sommes restés très vigilants à l’ouverture des portes des bassins entre midi et 13h10, avec un mètre de surcote, ce qui a fait monter d’autant les pontons. Heureusement, le vent a baissé en parallèle et aucun dégât n’a eu lieu », a précisé Francis Le Goff.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.