« Il ne s’agit pas d’arrêter le pays » quand bien même des restrictions de circulation dans les transports publics seraient décidées si le nouveau coronavirus continuait de s’étendre en France, a assuré lundi 2 mars la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne.
« Différents scénarios sont envisagés » dans le cas d’un éventuel passage au « stade 3 » de l’épidémie, mais « il n’est pas question d’arrêter de faire rouler les trains », a-t-elle dit à des journalistes. Il s’agit en « stade 3 » de « s’assurer que le personnel peut assurer le maximum de continuité des services de transports dans un contexte où on suppose que le virus circule plus largement dans la population », a expliqué la ministre.
En gros on dezingue le service public et le statut et on demande aux cheminots de se mettre à disposition ? #covid19 #Covid_19 #coronavirus #trains #sncf #cheminots #cgt #sante #DroitDeRetraithttps://t.co/LcuOTnC4Wa
— CGT cheminots de St Brieuc (@CgtBrieuc) March 2, 2020
« Toutes les activités essentielles à la vie du pays doivent pouvoir se poursuivre »
Mme Borne a aussi été interrogée sur des arrêts de travail survenus lundi sur des lignes de bus exploitées par les opérateurs Keolis et Transdev dans l’Essonne, les chauffeurs ayant exercé leur droit de retrait par peur du coronavirus. Elle a souligné que les entreprises de transport recevaient des consignes des pouvoirs publics. « Quand les entreprises respectent ces consignes, le droit de retrait ne s’applique pas », a-t-elle jugé, renvoyant au dialogue social.
Élisabeth Borne s’exprimait après avoir reçu les dirigeants des grandes entreprises des secteurs relevant de sa compétence – elle a cité Aéroport de Paris, Air France, SNCF, RATP et EDF – pour « permettre une mobilisation générale » face au coronavirus. « La logique est que toutes les activités essentielles à la vie du pays doivent pouvoir se poursuivre », a assuré la ministre.
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