Laure Bonnet-Madin, une trentenaire, a décidé de tout plaquer pour une autre vie, plus authentique. Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle a été pour elle une révélation.
Après de longues randonnées sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, une femme d’une trentaine d’années a pris la décision de changer de vie. Ayant la sensation d’être « un hamster tournant dans une roue », elle a tout quitté en l’espace de deux mois, pour reprendre un café dans un petit village l’Eure-et-Loir, à Saintigny, rapporte Le Monde.
« Je n’étais qu’un pion à qui on demandait de faire du chiffre »
« J’ai fait toute ma carrière dans l’immobilier, de la start-up à Nexity, du commercial à la gestion. À la fin, j’avais l’impression d’être un hamster tournant dans une roue. Je n’étais qu’un pion à qui on demandait de faire du chiffre, peu importe la satisfaction du client », raconte au Monde Laure Bonnet-Madin, qui a passé son enfance en région parisienne.
Le chemin de de Saint-Jacques-de-Compostelle, réalisé en septembre 2021, lui aura finalement montré son propre chemin. « Au bout de trois semaines, je me suis rendu compte que ce que je préférais, c’était me poser au café pour discuter avec les gens du coin. Enfin, je me sentais bien », confie la jeune femme, diplômée de la Rennes School of Business.
Grâce au programme « 1000 cafés »
C’est dans une petite commune rurale du Perche comptant à peine 1000 habitants, précisément à Saintigny, que Laure s’est établie. Là-bas, elle y tient un café.
Et si elle a pu se lancer dans cette nouvelle activité, c’est par le biais du programme baptisé « 1000 cafés », auquel la jeune femme a postulé dès son périple achevé. Sur le site 1000 cafés, il est précisé que le concept est d’ « agir pour les territoires ruraux en ouvrant et soutenant des lieux de convivialité partout en France ». Il est encore mentionné que l’objectif de son programme est de « contribuer à redynamiser les communes de moins de 3500 habitants en rouvrant des commerces de proximité sous forme de cafés multi services là où il n’y en a plus, ou en donnant un coup de pouce aux derniers existants ! Créer du lien social et faire revivre les communes rurales sont au cœur de l’initiative ».
À noter qu’en France, 53% des communes de moins de 3500 habitants ne possèdent aucun commerce de première nécessité ni de débit de boissons. Cette initiative est par ailleurs portée par le groupe SOS, une association spécialisée dans l’entrepreneuriat social, précise Le Monde.
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