Trois personnes ont été tuées et une autre a été gravement blessée lors d’une fusillade dimanche soir à Ollioules, dans le département du Var. L’origine de cette fusillade reste, dans l’immédiat, inconnue.
Les faits se sont déroulés sur la départementale D11 qui traverse cette commune située à l’ouest de Toulon, près d’une station essence et d’une station de lavage, dans un quartier qui n’est pas connu pour être particulièrement tendu.
Un couple de vacanciers qui roulait à ce moment-là en scooter a été touché par des balles perdues. Le conducteur a été blessé au dos tandis que sa passagère est décédée des suites de ses blessures, confirmant l’information initiale donnée par le quotidien régional Var-Matin.
Tous les moyens sont mis en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs de la fusillade d’Ollioules.
Pleine confiance en nos policiers dont je sais, au quotidien, la détermination à éradiquer ces réseaux criminels qui gangrènent nos quartiers.— Christophe Castaner (@CCastaner) July 28, 2019
Ni le nombre de tireurs ni le le type d’armes utilisées n’étaient encore connus dimanche soir. L’enquête sur cette fusillade, qui a eu lieu vers 20H30, a été confiée à la police judiciaire.
« Ces jeunes qui sont tombés sous les balles sont connus très défavorablement des services de la police municipale », a assuré dimanche soir à Var-Matin le maire de la commune d’Ollioules, Robert Beneventi. Il s’agirait des deux premières victimes de la fusillade, dont ils auraient été la cible.
Au lendemain de la fusillade qui a fait trois morts, le maire d’Ollioules (Var), Robert Beneventi, s’exprime : « Quel gâchis, ça n’aurait jamais dû arriver » pic.twitter.com/3E3yI6C9Ej
— CNEWS (@CNEWS) July 29, 2019
Dans un communiqué sur le site Facebook de la commune, M. Beneventi a par ailleurs adressé toutes ses pensées « aux deux victimes innocentes (…) et à leurs familles ».
Avant cette fusillade dimanche soir, le département du Var avait été marqué par deux règlements de compte depuis le début de l’année 2019. Le 9 mars, c’est une figure connue du grand banditisme azuréen, Thierry Fornasari, 44 ans, en cavale depuis 2017, qui avait été retrouvé tué par balle à Tanneron.
Cinq jours plus tard, le 14, c’est un homme de 20 ans qui était tué par balle dans une cité sensible de Hyères, le Val des Rougières.
Une autre affaire avait secoué le département et la ville de Toulon en septembre 2018 avec la mort par balle d’un adolescent de 19 ans, ancien joueur de foot de l’équipe réserve de l’AS Saint-Étienne, et d’un autre jeune de 14 ans, dans une cité sensible de La Seyne-sur-Mer.
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