Twitter ne considère visiblement pas les appels à la destruction d’Israël comme un réel danger…
Alors que depuis plusieurs semaines, Twitter n’hésite pas à sanctionner, à mettre des avertissements à l’encontre de certains tweets, voire à supprimer certains comptes. Cela a été le cas, entre autres, pour le groupe politique Génération identitaire, mais également pour un tweet que le président américain avait posté après les soulèvements provoqués par la mort de George Floyd. Par contre, les tweets appelant à la destruction d’Israël, eux, ne sont pas considérés comme alarmants pour Twitter.
De simples « menaces verbales de politique étrangère »
Twitter est censé lutter contre la cyberhaine, en appliquant certaines mesures de censure. Or les propos incitant à la destruction d’Israël, postés entre autres, sur le compte du Guide suprême iranien l’Ayatollah Khamenei, n’ont eu droit à aucune censure, ainsi que le rapportait The Times of Israel, le 30 juillet dernier. Ils ne sont apparemment que de simples « menaces verbales de politique étrangère » pour Twitter, ainsi que le rapporte Valeurs actuelles.
Today more than ever, the interest of the Islamic Nation lies in #unity, the type of unity that creates power against enemies and shouts out loudly at the embodied #Satan, the encroaching US, and its chained dog, the #Zionist regime, and stands up against aggression.
— Khamenei.ir (@khamenei_ir) July 29, 2020
Arsen Ostrovsky, militant pro-israélien, est l’une des premières personnes à avoir interpellé la responsable de la politique de Twitter pour les pays nordiques et Israël, Ylwa Pettersson. Le militant pro-israélien s’était étonné qu’aucune sanction n’ait été appliquée par Twitter pour ces propos haineux envers Israël.
D’autres tweets n’ont pas eu droit au même traitement !
En contrepartie, Arsen Ostrovsky s’est demandé pourquoi un tweet du président américain Donald Trump avait reçu une étiquette d’avertissement stipulant qu’il violait les règles de Twitter. Dans le tweet du président américain, il était question des émeutes faisant rage aux États-Unis à la suite de la mort de George Floyd. Par ailleurs, il était impossible de « liker » le post de Donald Trump, cette fonction ayant été désactivée sur ce tweet.
Valeurs actuelles a encore rapporté qu’Ylwa Pettersson n’avait toutefois pas supprimé le tweet du président américain, « afin que les citoyens puissent voir ce que leurs personnalités politiques commentent et les tenir pour responsables en ligne », avait-elle précisé à la commission de la Knesset, le parlement monocaméral de l’État d’Israël.
Hearing in the Immigration and Integration Commmittee today following the #NoSafeSpaceForJewHate blackout.
I called on Twitter to adopt the IHRA definition of antisemitism. Twitter cannot claim to be combatting this form of a hatred without using the consensus definition for it. pic.twitter.com/ENU5sCBf0D
— מיכל קוטלר-וונש – Michal Cotler-Wunsh (@CotlerWunsh) July 29, 2020
Quant aux tweets haineux du leader iranien, Ylwa Pettersson a également justifié lors de la vidéoconférence à la commission de la Knesset : « Nous avons une approche envers les dirigeants qui dit que les interactions directes avec d’autres personnalités publiques, les commentaires sur les questions politiques du jour, ou les menaces verbales de politique étrangère sur les questions militaro-économiques ne sont généralement pas en violation de nos règles. »
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