Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a déclaré le 28 octobre que le compte du New York Post sur la plateforme de médias sociaux restera verrouillé tant que le journal n’aura pas supprimé un tweet lié à son reportage sur les apparentes transactions commerciales menées par Hunter Biden à l’étranger.
En date du 28 octobre, le compte du NY Post ne contient plus de nouveaux tweets depuis le 14 octobre, quelques heures à peine après la publication d’un article explosif qui cite des courriers électroniques possiblement envoyés par le fils de l’ancien vice-président Joe Biden, Hunter Biden, dans lesquels il admet avoir organisé une rencontre entre lui, son père et un responsable ukrainien du gaz à Washington.
La campagne de Joe Biden a nié la tenue de cette rencontre, bien qu’un informateur associé aux Biden ait déclaré publiquement que l’ancien vice-président était très impliqué dans les affaires de son fils à l’étranger.
La campagne de Biden a nié que la réunion ait jamais eu lieu, bien qu’un dénonciateur qui avait un partenariat d’affaires avec les Biden ait déclaré publiquement que l’ancien vice-président était profondément impliqué dans les affaires de son fils à l’étranger.
Joe Biden et son équipe de campagne électorale ont nié toute connaissance des activités commerciales de Hunter Biden.
« Vous bloquez toujours leurs posts. […] Le New York Post peut-il publier sur son compte Twitter ? » a demandé le sénateur Ted Cruz (Parti républicain, Texas) à Jack Dorsey lors d’une audition de la commission sénatoriale virtuelle du commerce.
Le New York Post « peut se connecter à son compte » et « supprimer le tweet original qui a fait l’objet de nos mesures de répression initiales » avant de le publier à nouveau, a déclaré Jack Dorsey en guise de réponse. « Ils peuvent tweeter exactement le même article et il passera. »
À la mi-octobre, Twitter a annoncé qu’il avait changé sa politique à la suite de la réaction à la censure qu’il percevait à l’égard des utilisateurs qui partageaient l’article du NY Post, notamment l’attachée de presse de la Maison-Blanche Kayleigh McEnany et le compte de l’équipe de la campagne de Donald Trump.
« Bien que nous ayons mis à jour notre politique, nous ne modifions pas l’application de la loi de manière rétroactive. Vous devrez toujours supprimer le tweet pour pouvoir accéder à votre compte », a déclaré un porte-parole de Twitter au NY Post le 15 octobre.
Au cours de l’audition, M. Dorsey a fait référence à la politique actualisée dans l’échange avec M. Cruz. Avant que l’article du NY Post ne soit bloqué, Jack Dorsey a évoqué une « politique sur les contenus obtenus illégalement » qui a été créée en 2018.
« La politique vise à limiter la diffusion des documents qui ont fait l’objet de piratage », a déclaré M. Dorsey, ajoutant que « la manière dont ces documents ont été obtenus n’est pas claire. »
Rien ne prouve que le reportage du NY Post reposait sur des documents piratés. L’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, a déclaré avoir fourni au NY Post un disque dur d’ordinateur portable qui aurait appartenu à Hunter Biden, et qui aurait été abandonné dans un atelier de réparation d’ordinateurs du Delaware l’année dernière sans n’avoir jamais été récupéré. Selon certaines informations, la personne qui a laissé l’ordinateur portable au magasin n’a jamais payé sa facture.
Ted Cruz a par la suite affirmé que Jack Dorsey, de Twitter, et Facebook avaient « pris la décision unilatérale » de bloquer le compte du NY Post à cause du reportage qu’il avait réalisé sur les transactions effectuées par les Biden avec l’entreprise énergétique ukrainienne Burisma Holdings et une entreprise liée au Parti communiste chinois.
Jack Dorsey a catégoriquement rejeté les affirmations de Ted Cruz selon lesquelles Twitter tenterait de censurer le New York Post ou d’autres organes de presse, en affirmant qu’ils devraient accepter les « conditions de service » proposées par Twitter.
FOCUS SUR LA CHINE – Sept tremblements de terre frappent la Chine en 5 jours
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.