Les familles et entrepreneurs ont été durement touchés par l’épidémie du COVID-19 à travers l’Europe. En France, le gouvernement doit faire face à de violentes critiques pour sa mauvaise gestion de la crise sanitaire. Plus de 80 actions judiciaires ont été initiées contre les autorités françaises. Toutefois, en Europe, rien ou presque n’a été offert aux Européens ou Américains expatriés pour obtenir réparation devant les tribunaux contre la Chine pour sa responsabilité dans la propagation du coronavirus et l’amplification du désastre humain et économique occasionné.
Le 12 mars 2020, Berman Group, cabinet d’avocats majeur aux États-Unis, a lancé la première et plus importante class action (action collective) contre les autorités chinoises pour leur conduite fautive et grave durant l’épidémie de COVID-19.
Une action collective contre les instances chinoises
À Paris, un cabinet d’avocats franco-américain de premier plan, Euro Legal Counsel Group, a joint ses forces à Berman Group afin d’offrir aux Américains expatriés, aux victimes françaises et européennes, ayant des intérêts aux États-Unis, la possibilité de prendre part à la class action contre les instances chinoises pour leur mépris envers la vie humaine.
Tandis que le nombre de cas confirmés et de décès liés au COVID-19 augmentait à travers la Chine et le reste de la planète, les autorités chinoises ont sciemment dissimulé leurs connaissances sur l’existence précoce et la gravité du virus, sa transmission entre humains ainsi que le véritable taux de mortalité et de contamination dans le pays. Le régime chinois a réduit au silence ses scientifiques et sa communauté médicale.
À la fin du mois de décembre, lorsque le médecin chinois Wenliang Li a alerté la Chine et le monde, via les réseaux sociaux, sur cette maladie inconnue, la police chinoise l’a arrêté et forcé, à l’instar de sept autres médecins, à retirer leurs déclarations. En bonne santé, le Docteur Li, 34 ans, est décédé dans des circonstances mystérieuses au début du mois de février.
Disparition des lanceurs d’alerte
De façon similaire, d’autres lanceurs d’alerte ont disparu en Chine. Les autorités chinoises se sont également engagées dans une campagne de désinformation sur l’origine du virus, accusant entre autres les États-Unis d’être la cause de l’épidémie de Wuhan.
Elles ont, en outre, dissimulé et détruit de précieuses informations et données scientifiques et médicales sur le COVID-19 dans l’objectif de se prémunir contre toute couverture médiatique dommageable potentielle et tout incident diplomatique, ainsi que tout risque de possibles représailles économiques, judiciaires, ou autres.
La Chine a bloqué les marchés mondiaux d’équipements de protection
Tout aussi indécentes et intolérables, les actions concertées de la Chine sur les marchés mondiaux pour acquérir, amasser et stocker les fournitures mondiales de matériel médical et sanitaire et d’équipement de protection individuelle – comprenant les masques, respirateurs, gants, etc. – si désespérément recherchés sur les lignes de front par les hôpitaux et le personnel soignant pour combattre le virus, en décembre, janvier et février 2020. Ces actions doivent être dénoncées.
Le gouvernement chinois a également nationalisé tout le matériel d’équipements de protection individuelle et de produits médicaux fabriqués par des usines appartenant à des entreprises américaines (dont l’usine 3M produisant des masques NF95). Le régime chinois a secrètement mis en place des restrictions aux exportations sur tous les équipements de protection individuelle, le matériel sanitaire et médical pour bloquer le marché mondial. Après avoir pris le contrôle global des stocks et sites de production des équipements de protection individuelle, la Chine a imposé des prix très élevés, profitant de l’infortune du reste du monde.
Pékin a favorisé la propagation du virus dans le monde
Les dirigeants chinois ont sciemment permis au coronavirus de se propager librement à travers le monde. En particulier, le gouvernement chinois a autorisé le voyage aérien de millions de passagers à partir de l’aéroport international de Wuhan jusqu’au 27 mars, alors qu’il interdisait parallèlement les vols domestiques à travers le pays à partir de janvier 2020 et a mis en quarantaine la totalité de la région de Wuhan, épicentre du COVID-19. Dans leur tentative de s’exonérer de toute responsabilité, les autorités chinoises se sont abstenues d’alerter immédiatement l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de l’épidémie, en violation de ses obligations résultant des règlementations sanitaires internationales de l’ONU.
Encore aujourd’hui, le gouvernement chinois refuse d’autoriser une enquête indépendante sur les causes du virus. Afin de réaffirmer son hégémonie en tant que superpuissance économique mondiale, dans une vaine guerre commerciale contre les États-Unis, le régime chinois a contaminé, blessé et tué des victimes innocentes, paralysé les systèmes de santé, causé un chômage de masse et provoqué des ravages économiques à travers la planète.
Les victimes du COVID-19 peuvent désormais rejoindre le combat contre les autorités chinoises pour obtenir justice et réparation grâce à la plus importante class action aux États-Unis.
Randy Yaloz est un avocat franco-américain, associé-fondateur du cabinet Euro Legal Counsel Group.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.