Une femme résidant dans la ville de Grenade (Espagne) a été victime d’une énorme arnaque, la poussant à dépenser jusqu’à 170.000€ pour… Brad Pitt. En réalité, des escrocs avaient usurpé l’identité de ce dernier, faisant miroiter monts et merveilles à cette femme en lui soutirant son argent.
Une Espagnole s’est fait démunir de la somme totale de 170.000€, entre 2022 et juin 2023, pensant vivre une idylle avec son idole, Brad Pitt. Dans cette affaire, le faux acteur lui avait confié être « amoureux d’elle », chose à laquelle elle avait naïvement cru, lui faisant aussi la promesse de tourner un film dans lequel elle figurerait, rapporte l’agence de presse espagnole Efe.
Une relation « analogue » à celle d’un couple
Tout a commencé par de simples échanges au début de l’année 2022. La femme, « d’un certain âge », communiquait via un groupe de fans de la star sur Facebook, explique Antonio Estella Aroza, l’avocat de la victime. Celle-ci s’est d’abord liée d’amitié avec lui, puis, au fur et à mesure, elle s’est investie de plus en plus dans cette relation.
Celui-ci lui envoyait de façon régulière des messages, ainsi que des photos, et la femme s’est doucement laisser amadouer. Selon son avocat, elle vivait une relation « analogue » à celle d’un couple. Pour rendre la chose crédible, les arnaqueurs avaient multiplié les photomontages, prenant des photos existantes de Brad Pitt en y mêlant des messages d’amour.
« Ce sont des professionnels »
Le faux comédien lui avait également fait croire à une éventuelle rencontre lors du tournage d’un film en Espagne, lui promettant d’ailleurs un rôle, selon le journal El Dia. Dans ce contexte, le faux acteur lui avait demandé de l’argent. C’est ainsi que des virements avaient été effectués, certains atteignant jusqu’à 30.000€, sur des comptes ouverts avec des cartes d’identité volées, précise le média espagnol.
Ce n’est qu’en mai 2023 que la victime s’est rendue compte de la supercherie, voyant que ses économies avaient fondu au fil des mois. Elle s’est alors mise en contact avec son avocat. « Ce sont des professionnels : ils marquent des temps, ils savent quand donner de l’affection et quand ne pas répondre », pointe Me Antonio Estella Aroza.
Ce dernier a aussi reproché aux banques de ne pas avoir fait de suivi avec leur cliente, à propos de ces virements, ce qui aurait permis d’identifier le ou les escrocs. Il a par ailleurs déposé plainte pour fraude, usurpation d’identité et blanchiment d’argent, indique El País.
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