Pour Welles Peterson, âgé de 6 ans, de Salt Lake City, en Utah, l’empathie est une seconde nature.
Bien qu’il soit né avec un trouble du développement qui affecte à la fois son esprit et son corps, car il souffre de trisomie, l’amour est quelque chose dont Welles est bien doué.
La famille de Welles a toujours su qu’il avait le don de donner un peu plus de lui-même à ceux qui en avaient le plus besoin, à tel point que les actions de Welles se sont répandues en ligne. Internet l’appelle maintenant un « enfant qui murmure à l’oreille des bébés ».
Le don de Welles à réconforter les autres est devenu public lorsqu’Oakley, la mère du garçon, âgée de 33 ans, gardait Alek, le nouveau bébé des voisins. L’enfant semblait inconsolable et, malgré tous ses efforts, Oakley n’avait pas réussi à calmer le bébé.
Ensuite Welles est arrivé.
« Alek ne se calmait pas. Rien de ce que je faisais ne pouvait le calmer », a confié Oakley à Good Morning America. Welles a demandé à tenir Alek, et Oakley a accepté. « En quelques secondes, le bébé s’est calmé », se souvient Oakley. Elle a enregistré ce moment précieux sur vidéo.
La vidéo devient virale
Le don de Welles est devenu évident et la vidéo émouvante le montre bien. Oakley a partagé la vidéo sur Facebook où elle est rapidement devenue virale. Plus de 15,6 millions d’internautes ont vu la vidéo réconfortante jusqu’à présent, beaucoup d’entre eux ont été époustouflés par la gentillesse démontrée par l’enfant de 6 ans envers un bébé difficile.
Plusieurs internautes ont envoyé des messages d’amour et de positivité à la mère et à son jeune fils. Welles a rapidement été surnommé « l’enfant qui murmure » par ses admirateurs les plus fervents.
La mère de trois enfants a dit que c’est « juste un aspect de la personnalité de Welles ». La trisomie, dit Oakley, est moins un fardeau qu’un cadeau à la famille Peterson.
« Lors de chaque réunion de famille ou d’un grand dîner, il trouve toujours la personne en difficulté », a partagé Oakley.
« Ma sœur était enceinte et savait que son bébé allait décéder peu de temps après sa naissance », a poursuivi Oakley. « D’habitude, je n’arrive pas à faire en sorte que Welles ne bouge pas, mais il s’est assis avec elle et la tenait dans ses bras. Il sait comment accompagner quelqu’un dans son chagrin. »
À ce jour, le bébé de la sœur d’Oakley a passé plus de quatre mois à l’USIN (Unité de soins intensifs néonatals). Welles, toujours empathique, a été le « soutien » de sa tante tout au long de cette période difficile, a révélé sa mère.
Un nouveau bébé et de nouvelles perspectives
Welles est né le 11 septembre 2013. Son diagnostic de trisomie a été un choc total pour ses deux parents.
« Lorsque nous étions à l’hôpital lorsque Welles était à l’USIN, je savais qu’il avait cette mission de positivité à répandre », a dit Oakley à People. Au milieu du choc de la famille, les qualités particulières du petit garçon ont rapidement fait surface.
« Même en traversant le processus de deuil de la perte du bébé que je croyais avoir, a confié Oakley, je sentais sa particularité et son amour total et inconditionnel. »
« Au début, je pensais que notre vie entière allait changer. Je suis constamment surprise, parce que je trouve que nous pouvons encore faire des voyages en couple et des aventures familiales amusantes. »
« Ça ne nous empêche en rien, on fait toutes les choses normales et [Welles] apporte ses qualités. »
La mère a expliqué que son fils prend beaucoup de plaisir à de nouvelles expériences sensorielles en particulier. Il adore la texture des plantes et la façon dont il sent les différents objets sur ses lèvres.
« Il apprécie et aime d’une façon dont nous ne sommes pas capables », a dit Oakley. « Il a cette soif de la vie qui est très belle. Je savais qu’il y avait quelque chose en lui que j’avais besoin de partager. »
Oakley a partagé. La mère de trois enfants a lancé un blog intitulé Nothing Down About It, où elle « célèbre le plus de la trisomie depuis 2013 ».
Plaidoyer et sensibilisation
Le jour du 6e anniversaire de Welles, le 11 septembre 2019, Oakley a partagé une photo sur Facebook du jour où son fils est né. « J’ai honte en regardant cette femme aux yeux gonflés qui n’avait aucune idée de ce qui l’attendait », écrit Oakley. « Maintenant, je ressens de la gratitude. »
« J’ai parcouru un long chemin comme n’importe quelle mère qui a connu la plus grande surprise de sa vie, comme Welles. Tout ce que tu es, tout ce que tu nous as appris, la lumière que tu fais briller sur ce monde… mon fils, tu es aussi pur et beau que possible. »
En fin de compte, Oakley a un message pour tout le monde : « Ce n’est pas une maladie chronique », explique-t-elle en s’adressant à People. « Ce n’est pas une horrible maladie. La trisomie n’est pas une tragédie. »
Oakley espère que le partage de l’histoire de Welles aidera à dissiper les idées fausses sur les personnes ayant des besoins spéciaux.
« Nous pouvons voir les choses différemment, vivre différemment, aimer ou ne pas aimer différemment, avoir des rêves et des idées différents, a partagé Oakley sur Facebook, mais nous pouvons tous accepter les autres et être aimables. »
« C’est un bon état d’esprit qui peut nous unir. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.