Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Christian Rodriguez, a décidé de saisir la justice après qu’un gendarme noir a été traité de « sale vendu » lors d’une manifestation contre les violences policières, a-t-on appris mercredi.
Dans une vidéo diffusée dans l’émission « Quotidien » de TMC, tournée le week-end dernier lors du rassemblement organisé sur le Champ de Mars à Paris, une manifestante interpelle un gendarme noir : « Vendu, sale vendu », crie-t-elle. Le militaire, qui porte un bouclier, reste impassible.
Le DGGN a décidé de saisir la justice – en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale – afin qu’une enquête soit engagée, a expliqué à l’AFP la gendarmerie nationale.
Cet article impose à « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit », « d’en donner avis sans délai au procureur de la République ».
La semaine dernière, le préfet de police de Paris Didier Lallement avait fait de même après qu’un policier noir avait été insulté de la même manière lors de la manifestation du comité Traoré devant le palais de justice de Paris. Le policier avait décidé de déposer plainte.
La mort aux États-Unis de George Floyd lors d’une arrestation a ravivé en France la controverse sur le décès en 2016 d’Adama Traoré après une interpellation par des gendarmes, ainsi que les accusations de violences et de racisme contre les forces de l’ordre.
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