L’un des avantages d’une sécurité accrue dans les aéroports au cours des 20 dernières années est qu’il est de plus en plus difficile de se retrouver au mauvais endroit lorsqu’on voyage.
Cependant, pour Christopher Paetkau, originaire du Manitoba, un embarquement erroné accidentel l’a laissé à près de 3 000 kilomètres de sa destination prévue !
Kind of incredible how this happened. But I’m heading back to #Yellowknife now after a tour of the #arctic. Decided to make the best of it… so did the @FirstAir captain and crew. We’re buds now! pic.twitter.com/qVECX6OKeQ
— Christopher Paetkau (@ChrisPaetkau) August 13, 2018
M. Paetkau est un photographe d’aventure et d’animaux sauvages, donc sa destination prévue était loin d’un lieu très peuplé. Il est monté à bord de son (mauvais) vol à Yellowknife au Canada – la capitale des Territoires du Nord-Ouest pour s’envoler vers Inuvik, une ville d’à peine 3 500 habitants située à l’extrême ouest des Territoires du Nord-Ouest.
Son premier vol devait l’emmener à 1 100 kilomètres à l’ouest. Au lieu de cela, grâce à une confusion à la billetterie et à un mélange hilarant de tarmacs, il s’est retrouvé à Iqaluit, 2 260 kilomètres plus à l’est.
Sa destination accidentelle est la capitale du Nunavut, le territoire arctique à prédominance inuite que le Canada a officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest à la fin des années 1990.
L’explication du photographe sur ce qui s’est passé semblait aussi hilarante qu’elle pouvait l’être, étant donné des circonstances tout à fait bizarres.
« En fait, j’ai réussi à prendre le mauvais avion qui allait dans la mauvaise direction », a dit M. Paetkau.
« Je me suis retrouvé à des milliers de kilomètres à l’est d’Inuvik. C’est assez loin dans la mauvaise direction », dit-il.
Selon CBC Canada, toute l’épreuve a commencé parce qu’il y avait un dysfonctionnement des systèmes informatiques à l’aéroport de Yellowknife lorsque M. Paetkau est arrivé pour son vol. Par conséquent, les agents à la billetterie ont saisi manuellement toutes les informations.
Lorsque M. Paetkau est arrivé à sa porte, il y avait trois vols sur le tarmac qui devaient partir presque simultanément et les trois faisaient les derniers appels pour l’embarquement. Au milieu de la confusion, le guichet lui a indiqué de se diriger vers le tarmac. C’est ce qu’il a fait, mais il a suivi le mauvais groupe vers le mauvais avion.
« Après 15 minutes, les gens ont commencé à quitter les lieux et je me suis demandé si c’était bien mon vol. Les gens s’en vont. Je dois prendre ce vol », dit M. Paetkau.
« C’est ainsi que j’ai suivi comme un mouton. J’ai suivi le reste des gens qui prenaient ce vol. »
Espérant qu’il était sur le bon vol, M. Paetkau a demandé à une hôtesse s’ils se rendaient à Inuvik. Pensant qu’il plaisantait, elle lui a dit « ouais, on va finir par y arriver » – et puis ils sont partis, l’emmenant dans la direction complètement opposée.
Aussi bizarre que soit la situation dans son ensemble, M. Paetkau a insisté sur le fait que l’équipage a été incroyablement gentil avec lui, s’assurant qu’il avait de la nourriture et de l’hébergement. Il y a de fortes chances qu’il ne soit pas prêt de répéter cette aventure de sitôt !
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