L’homme a été arrêté par une patrouille de police au moment où il tentait de lancer l’engin de sa fabrication sur le bâtiment.
Lundi 27 juillet à Bruxelles, un homme de 36 ans a tenté de jeter un cocktail molotov à l’extérieur du Parlement fédéral belge. Ce dernier a expliqué avoir agi en « représailles à la mauvaise gestion de la crise sanitaire », a indiqué mardi 28 juillet le parquet de Bruxelles.
« Des convictions extrêmes »
L’homme a été arrêté par une patrouille de police, attirée par son « comportement suspect », au moment où il tentait de lancer l’engin de sa fabrication sur le bâtiment, lundi vers 13H30. Les dégâts, sur la voirie, sont minimes, et il n’y a pas eu de blessés, a précisé Denis Goeman, porte-parole du parquet, lors d’une conférence de presse.
Malgré certains documents retrouvés dans sa voiture garée à proximité du Parlement et à son domicile, qui « laissent à penser » que le suspect « pourrait avoir des convictions extrêmes », l’homme âgé de 36 ans et originaire du Limbourg (est de la Belgique) ne semble pas avoir agi au nom d’une « conviction politique déterminée ».
« La teneur des documents pourrait laisser entendre que la personne a des idées extrémistes. En tout cas il n’y a pas de revendication d’un parti ou d’une idéologie d’extrême droite ou d’extrême gauche », a affirmé M. Goeman.
??Un homme de 36 ans, intercepté lundi après-midi devant les grilles du parlement alors qu’il jetait un cocktail Molotov,a déclaré avoir agi en représailles contre le monde politique responsable d’une mauvaise gestion de la crise sanitaire actuelle,selon le parquet de #Bruxelles. pic.twitter.com/o3oASdESgU
— VALLÉE Jean-Claude (@jclvallee1) July 28, 2020
Déjà connu des services judiciaires
« Il explique dans son audition que la raison de son acte est que le monde politique a mal géré la crise sanitaire » liée à la pandémie du virus du PCC, a ajouté le porte-parole. Le suspect était connu des services judiciaires mais n’avait pas de casier judiciaire « à proprement dire », a encore indiqué Denis Goeman.
Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
« Le mobile terroriste n’est pas retenu »
« À ce stade le mobile terroriste n’est pas retenu », a dit M. Goeman en réponse à une question des journalistes. L’individu a été placé sous mandat d’arrêt. Un juge d’instruction a été saisi et devra se prononcer sur une inculpation.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.