Alors qu’il pêchait à l’arc sur le lac Texoma, un homme a attrapé de façon inattendue un poisson « préhistorique » de 77,1 kg et de 2,1 m de long, le week-end dernier.
Les gardiens du parc de l’Oklahoma ont affiché une photo de cette prise rare, un garpique alligator (ou garpic alligator), sur leur page Facebook. « Ce week-end, le pêcheur Zachary Sutterfield de Durant, Oklahoma, a remonté ce garpique alligator de 2,1 m, pesant environ 77,1 kg, en pêchant à l’arc sur le lac Texoma », a dit le post.
Il aurait été évidemment difficile de sortir le poisson géant de l’eau, mais M. Sutterfield avait du soutien.
« Heureusement, Nic Sutterfield et Billy Sutterfield étaient là pour aider à faire monter ce gros poisson préhistorique dans le bateau », a dit le post.
Le post décrit M. Sutterfield comme un défenseur de la nature et dit que les données biologiques recueillies sur les poissons seront utilisées pour d’importantes recherches. « Zachary s’enorgueillit d’être un défenseur de l’environnement. Il a permis au biologiste de l’ODWC, Richard Snow, de venir recueillir des données sur place pour d’importants travaux de recherche », indique le post.
Les garpiques alligators sont des poissons d’eau douce géants que l’on trouve en Amérique du Nord et en Amérique centrale, selon National Geographic.
Ils sont de couleur vert olive ou jaune et peuvent atteindre jusqu’à 3 m et peser jusqu’à 136 kg. Ils ne sont pas connus pour attaquer les gens, mais leurs œufs sont toxiques pour l’homme s’ils sont ingérés.
Dans un autre cas d’une découverte rare, un poisson géant d’apparence étrange s’est échoué sur une plage de Californie et les scientifiques disent que c’est une première.
Le poisson de 2 m s’est échoué la semaine dernière dans la réserve de Coal Oil Point de l’UC Santa Barbara, dans le sud de la Californie. Les chercheurs ont d’abord pensé qu’il s’agissait d’une espèce similaire et plus commune de mole – jusqu’à ce que quelqu’un affiche des photos sur un site naturel et que des experts aillent dans le même sens.
Ce qui s’en est suivi a surpris des chercheurs de la Californie, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une espèce jamais vue auparavant en Amérique du Nord. Ça s’appelle le poisson-lune trompeur.
« Quand les photos claires sont arrivées, j’ai pensé qu’il n’y avait aucun doute. C’est tout à fait un poisson-lune trompeur », a déclaré Marianne Nyegaard, une scientifique marine qui a découvert l’espèce en 2017. « Je n’arrivais pas à y croire. J’ai failli tomber de ma chaise. »
Autre découverte rare, un pêcheur du Maine a capturé un homard rare de coloration irisée au nord de l’île Chebeague, dans le golfe du Maine.
Alex Todd, de Chebeague Island, a fait la prise et une photo de la créature a été affichée par l’Association des pêcheurs de la côte du Maine (la Maine Coast Fishermen’s Association (MCFA)) sur sa page Facebook le 24 août.
Les homards sont naturellement de différentes couleurs.
« Un homard normal obtient sa couleur en mélangeant des pigments de protéines jaunes, bleues et rouges », écrit le MCFA. « Grâce à différentes mutations génétiques, vous pouvez obtenir un homard bleu, jaune ou rouge – non cuit. Vous pouvez aussi obtenir d’étranges mélanges de ces couleurs. »
Mais l’irisation n’est pas une de ses colorations habituelles.
« Ce homard a probablement une maladie génétique appelée leucisme, qui n’est pas une perte totale de pigment – ce qui en ferait un albinos – mais plutôt une perte partielle. C’est pourquoi on peut encore voir des traces de bleu sur la coquille et qu’il a quand même les yeux colorés », écrit le MCFA.
Un commentateur sur Facebook a surnommé la prise rare « homard-licorne ».
De nombreux commentateurs espéraient également que la créature serait relâchée dans l’eau.
L’association a noté que le homard était une femelle marquée d’une encoche en V et, à ce titre, Alex l’a relâchée. L’encoche en V est une encoche coupée dans l’une des nageoires de queue des homards femelles oeuvées pour marquer un reproducteur connu et les protéger de la récolte.
Mais les homards de couleur rare ne sont généralement pas tués de toute façon.
« Si quelqu’un attrape un homard de couleur intéressante, il finit habituellement dans un aquarium quelque part ou est relâché dans la nature », explique Ben Martens, directeur exécutif du MCFA, dans un courriel.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.