Autre jours après la rentrée, les parents d’élèves d’une classe de l’école Righi ont été informés qu’une classe va subir une fermeture et le poste transféré dans une école voisine. Les parents se mobilisent contre cette mesure.
Vendredi 8 septembre, alors que la rentrée avait normalement eu lieu en début de semaine et que, enseignante et élèves prenaient leurs marques dans leur nouvelle classe, le couperet du Rectorat est tombé: une classe de CE2-CM1 de l’école Righi doit fermer, les élèves seront répartis dans d’autres classes de l’école et l’enseignante envoyée dans l’école voisine de La Mantega.
Dès lundi, des parents d’élèves s’étaient rassemblés devant l’école du quartier de Pessicart afin de dénoncer cette décision tardive.
Vivien Fontaine, un parent d’élève, était présent à ce rassemblement, arborant un t-shirt où on pouvait lire: « Ne touche pas à mon école ».
Pour ce parent, il est clair qu’ « on n’aurait posé aucun problème si cela avait été fait en amont, avant la rentrée », explique-t-il sur BFM TV. « Mais après une semaine d’école, on dit ‘vous changez’ et sans concertation, sans discussion, de manière froide par l’inspection académique. »
« Un manque de respect »
Face à ce qu’ils estiment être « un manque de respect profond de l’enseignante, des élèves et des parents », ces parents d’élèves ont décidé de porter l’affaire en justice, sous l’égide d’une avocate, Florence Massa, mère d’un élève de l’école.
Ils pointent « une erreur d’appréciation » concernant les effectifs, argument premier énoncé lors des fermetures de classes dans les écoles.
« L’ensemble des seuils de l’école du Rhigi va être au-dessus des seuils nationaux et de l’académie après la fermeture de classe », souligne ainsi Florence Massa sur BFM TV.
Ce lundi, les parents d’élèves ont alors décidé de faire une chaine humaine avec pancartes à l’appui. Des courriers ont d’ores et déjà été adressés par l’association des parents d’élèves au rectorat, à l’inspection académique et à la ville de Nice afin de dénoncer cet état de fait et réclamer l’annulation de cette mesure.
Une mesure qui va affecter toute l’école puisqu’en répartissant les élèves dans d’autres classes, celles-ci deviennent plus chargées, et l’enseignante qui avait déjà préparé son année dans cette classe multi-niveau, va devoir reprendre tout de zéro, étant affectée dans une autre école.
« On nous parle de l’École de la confiance, on nous parle d’un enseignant devant chaque élève, mais si c’est comme ça que l’école doit fonctionner, c’est-à-dire en venant bouger les gens comme des pions, on ne respecte pas les enseignants », a déploré Vivien Fontaine, ajoutant ainsi: « Il ne faut pas s’étonner qu’aujourd’hui, il n’y ait plus d’enseignants qui a envie d’enseigner ».
Une décision confirmée par la Justice
Mercredi 13 septembre, la sentence est tombée, inéluctable: le juge des référés du tribunal administratif de Nice a rejeté la requête formée par des parents d’élèves de l’école Righi, reporte Nice Matin.
Selon le juge, « la décision attaquée n’a ni pour objet ni pour effet de priver les enfants fréquentant l’école Righi de leur droit à l’éducation et à un égal accès à l’instruction. [La rectrice] de l’académie de Nice n’a ainsi pas porté, en l’espèce, une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale ».
La classe transférée à l’école de La Mantega va donc y demeurer et les élèves poursuivront leur année dans les autres classes de l’école Righi.
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