Un militaire français a été tué lors d’une opération samedi matin au Mali, après « le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé », a annoncé l’Elysée dans un communiqué.
La ministre des Armées, Florence Parly a elle annoncé qu’elle se rendrait « très prochainement au Mali, afin de s’entretenir avec les autorités maliennes ». La victime, le brigadier Ronan Pointeau, faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence.
Profonde émotion à l’annonce du décès en opérations du brigadier Ronan POINTEAU. Pensées émues à sa famille et ses proches, ainsi qu’à ses camarades du @1erSpahis. Toute l’@armeedeterre salue l’engagement de notre frère d’armes. #FiersDeNosSoldats pic.twitter.com/Crm9s5TlJy
— Chef d’état-major de l’armée de Terre (@CEMAT_FR) November 2, 2019
Le chef de l’État a salué « le sacrifice » du militaire, et exprimé « ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel », « ainsi que vers leurs frères d’armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ».
Emmanuel Macron a encore assuré « de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances ».
⚡️??FLASH – Un militaire français de 24 ans a été tué ce matin au #Mali par un engin explosif. Le brigadier Ronan #Pointeau appartenait au 1er régiment de spahis de Valence. (Élysée – Chef d’état-major de l’Armée de terre) pic.twitter.com/x2I6ZpdgOF
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) November 2, 2019
Selon Florence Parly, le brigadier Ronan Pointeau a succombé à ses blessures « après l’explosion d’un engin explosif improvisé près de Ménaka au Mali », près de la frontière avec le Niger.
« Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière », a poursuivi la ministre dans un communiqué.
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