Le 5 mars dernier, un homme soupçonné d’avoir projeté une action violente contre des édifices chrétiens a été interpellé par la police en région parisienne.
Alors que les Jeux olympiques et paralympiques en France approchent à grand pas, les forces de l’ordre sont en alerte maximale. L’ensemble des services de police judiciaire et de renseignements mettent en œuvre des actions visant à éviter la survenance d’actes de terrorisme sur le sol français. Cela a par exemple été le cas le 5 mars dernier, alors qu’un homme de 62 ans a été interpellé par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une enquête pilotée par le parquet national antiterroriste, rapporte le Parisien.
Des repérages découverts aux abords de sites de la communauté catholique
Après son interpellation, le sexagénaire partisan du groupe terroriste État islamique (EI) a été placé en garde à vue. Au terme de celle-ci, ce 8 mars, il a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », puis placé en détention provisoire.
L’individu est soupçonné d’avoir projeté une action violente contre des édifices chrétiens, et notamment une église, précise le quotidien francilien. Plusieurs repérages ont été démasqués par les enquêteurs, aux abords de sites de la communauté catholique. Celle-ci est d’ailleurs régulièrement visée par les organisations djihadistes.
Un « contexte de menace terroriste qui se renouvelle et s’accentue »
Depuis le début de l’année, c’est le second projet d’action violente que la DGSI a réussi à contrecarrer, soulignent nos confrères. En 2023, trois attentats ont également été évités.
Dans les colonnes du Figaro le 8 mars dernier, le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, pointait un « contexte de menace terroriste qui se renouvelle et s’accentue ». Il a d’ailleurs indiqué avoir été « surpris », en 2023, par « la montée en puissance » des cas « de très jeunes majeurs et de très jeunes mineurs, impliqués notamment dans des faits de projets d’action violente ». Il a précisé que « ces jeunes se repaissent de vidéos épouvantables, de décapitation notamment ».
« Cette radicalité a-t-elle à voir avec une génération qui n’a connu que le numérique ou est-ce la banalisation de la violence ? » s’est-il enfin demandé, concluant : « Une chose est sure : nous utiliserons tout l’arsenal dont nous disposons pour protéger nos concitoyens dans le respect du droit des mineurs. »
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