Des dunes de cendres et des arbres aux branches nues : c’est le paysage de désolation laissé par le volcan Taal entré en activité dans une région des Philippines où ne subsistaient mardi que de rares signes de vie.
L’île a été ensevelie sous des amas de cendres projetées au moment de l’éruption le 12 janvier de ce volcan, un des plus actifs de l’archipel philippin.
La région située autour de Taal a été évacuée, les autorités redoutant une éruption de grande ampleur.
Mardi, une dizaine de vaches étaient en train d’errer près des maisons recouvertes de poussière et plusieurs bateaux aux couleurs vives étaient amarrés, a constaté un journaliste de l’AFP qui a survolé la zone à bord d’un appareil militaire.
De minces panaches de vapeur s’élevaient du cratère.
Les autorités ont affirmé qu’au cours des derniers jours les signes d’un risque d’éruption imminente étaient faibles.
Les scientifiques ont cependant mis en garde contre un risque d’éruption majeure et plus de 110.000 personnes ont été évacuées et ont trouvé refuge dans des abris d’urgence.
Au moins 3.000 habitants de l’île ont reçu l’ordre de partir mais un grand nombre d’entre eux sont retournés sur place pour tenter de sauver leur bétail ou leurs biens.
Région prisée des touristes
Des maisons ont été écrasées ou ensevelies sous le poids des cendres.
Les familles habitant autour du volcan vivaient du tourisme. En dépit des risques d’éruption, cette région était très prisée des visiteurs en raison de la beauté de ses paysages.
Le gouvernement philippin a dit travailler à un plan visant à relocaliser la population sur une base permanente et à transformer l’île en « un no man’s land ».
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