Un poisson-lune de 1,8 mètre, poisson osseux le plus lourd existant sur terre, s’est échoué sur une plage australienne. Les images de ce spécimen méconnu ont fait le tour du monde.
Le poisson-lune, également appelé môle ou Mola mola, a été retrouvé mort sur une plage du Coorong National Park, à l’embouchure du fleuve Murray, au sud de l’Australie, le week-end dernier par un couple de pêcheurs.
Ce type de poisson se distingue par sa grande taille et sa forme plate particulière. Il peut peser jusqu’à 2,5 tonnes selon National Geographic.
Les raisons de l’échouage du poisson-lune ne sont pas connues. « Il est fréquent qu’ils se heurtent aux bateaux et certains sont si gros qu’ils peuvent faire couler un voilier », a affirmé Ralph Foster, le responsable de la collection de poissons du South Australian Museum.
Le poisson-lune échoué était en fait d’une taille plutôt moyenne pour son espèce, selon lui. Les poissons-lune « peuvent être beaucoup plus gros […] près du double de cette taille », a-t-il expliqué à la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC).
« Nous savons très peu de chose sur (cette espèce) ce n’est que dernièrement que la technologie nous a permis de commencer à avoir des informations. » Elle est classée comme « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a souligné M. Foster.
Linette Grzelak, qui a photographié l’animal, a confié au Guardian que son partenaire « avait d’abord cru qu’il s’agissait d’un morceau d’épave ».
Ses écailles, qui étaient couvertes de sable, lui donnaient une toute autre apparence. « Je crois que beaucoup de gens ont pensé qu’il ne s’agissait pas d’un poisson », a précisé le second pêcheur.
Vivant dans les eaux chaudes et tempérées du globe, ces poissons ont pour particularité d’étendre une partie de leur corps au soleil, ce qui lui vaut son nom anglais de « sunfish ». Ils peuvent aussi plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Les images du poisson échoué, postées sur Facebook par Linette Grzelak, ont suscité la curiosité. « Le nombre de médias du monde entier qui veulent en parler est incroyable. Je ne m’attendais pas à ça », a-t-elle indiqué à l’agence France Presse (AFP).
Le poisson-lune est consommé dans certains pays d’Asie, il est régulièrement piégé dans les filets de traîne des pêcheurs. Lors de la pêche à l’espadon en Californie, il représentait, il y a dix ans, près de 30 % du total des prises, chiffres fournis par une institution californienne, l’Aquarium de Monterey. La présence en masse de plastique dans les océans, qu’il confond avec des méduses, son mets favori, constitue un énième facteur de la diminution de sa population.
D. S. avec AFP
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