La Maison Schiaparelli a annoncé mardi la nomination du jeune Texan Daniel Roseberry, un proche collaborateur de Thom Browne, en tant que directeur artistique de l’ensemble des collections, des projets et de l’image de la griffe.
A la tête des collections homme et femme de Thom Browne, Daniel Roseberry, 33 ans, « insufflera à la Maison de la Place Vendôme une vision créative audacieuse et avant-gardiste », souligne dans un communiqué la Maison fondée par Elsa Schiaparelli en 1927. Il remplace Bertrand Guyon, directeur artistique de Schiaparelli depuis quatre ans.
« C’est un honneur et une grande joie de reprendre là où Mme Schiaparelli s’était arrêtée il y a environ 85 ans », a souligné Daniel Roseberry. « Schiaparelli était une experte en matière de modernité; son travail reflétait le chaos et l’espoir de la période agitée dans laquelle elle vivait ».
« L’un de ses plus grands héritages est peut-être son engagement dans la fantaisie, sa compréhension du fait que nous avons besoin de fantaisie dans des temps compliqués », a déclaré Daniel Roseberry. « Je veux proposer un fantasme un rêve qui semble pertinent et nécessaire aujourd’hui ».
Assoupie depuis 1973, la maison a été rachetée en 2007 par l’homme d’affaires italien Diego Della Valle, patron du groupe Tod’s, et relancée sur les podiums en 2013 après une parenthèse de 60 ans. Considérée comme la grande rivale de Coco Chanel, Elsa Schiaparelli était connue pour ses chapeaux excentriques, ses robes homard ou squelette.
Pour Diego Della Valle, la « vision créative, moderne et novatrice » de Daniel Roseberry « et ses multiples talents vont permettre à la Maison de déployer l’ensemble de ses activités dans le respect de cet héritage unique qui a fait de Schiaparelli une marque révolutionnaire ».
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.