Un professeur d’université prévoit d’ajouter l’article de M. Li à son enseignement

« Je pense qu’il est très utile pour le public d’apprendre ce que M. Li a écrit », a déclaré Mark Thomas, professeur adjoint de sciences politiques à l’université La Salle (Philadelphie). « La philosophie qui sous-tend le ‘Falun Dafa’ (ou ‘Falun Gong ‘) est en fait très utile. Elle apporte une grande valeur à la société. »

M. Thomas a fait part de ses commentaires à Epoch Times le 15 mars après avoir lu quatre ou cinq fois l’article de M. Li Hongzhi intitulé « Pourquoi l’Humanité existe-telle ? ». Il l’a trouvé très intéressant, avec de nombreuses corrélations avec les enseignements religieux chrétiens et les pensées philosophiques des mille dernières années.

M. Li est le fondateur du Falun Gong, une pratique spirituelle qui enseigne les principes universels de vérité, de compassion et de tolérance. Depuis son introduction au public en 1992, cette pratique s’est répandue dans plus de 100 pays par le seul bouche- à-oreille.

Mark Thomas estime que l’article de M. Li peut « encourager les gens à être bons » et « créer une source d’espoir et une direction. C’est une discipline. »

« C’est comme n’importe quel sport ou n’importe quelle étude académique, c’est une discipline. Vous devez discipliner votre esprit, votre corps et votre âme. Et la discipline, c’est accepter de soulever des poids lourds dans une salle de sport, ou de s’attaquer à des réflexions philosophiques ou religieuses plus profondes, de se dépasser et de s’efforcer d’aller plus loin », a ajouté M. Thomas.

« Ensuite, lorsque vous affrontez d’autres types de souffrances terrestres, vous vous êtes déjà soumis à un entraînement. De même, dans la société, si vous avez une bonne philosophie ou de bonnes racines, lorsque quelque chose de grave se produit, vous pouvez le surmonter. »

Mark Thomas pense que la chose la plus importante qu’il a apprise de l’enseignement de M. Li est « la valeur de la volonté à vaincre les difficultés, et c’est en manifestant cette volonté que l’on devient meilleur. Le but de la vie est de devenir bon et de le rester. En restant bons, nous nous aidons nous-mêmes, mais nous aidons aussi nos familles et la société. »

M. Thomas prévoit d’ajouter l’article de M. Li à ses futurs enseignements.

Sans peine, pas de gain

Mark Thomas pense que l’idée générale de l’exposé de M. Li sur la notion d’effort pour les êtres humains est très importante.

« À ce niveau de la création sur Terre, il existe un mal inhérent au libre arbitre et au péché originel. Cela crée de la souffrance sur Terre. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le Créateur qui a voulu la souffrance. Mais celle-ci fait partie de l’existence ici sur Terre. Il n’y a pas d’échappatoire possible à la souffrance sur cette Terre », poursuit M. Thomas.

« Nous savons pourquoi, parce que les humains sont mauvais et que le monde est imparfait. Mais les souffrances qui en découlent peuvent nous servir à nous perfectionner. C’est comme un entraînement physique. Vous connaissez le vieil adage : on n’a rien sans rien. »

Il pense que la souffrance permet aux gens de s’améliorer, et pour certains de montrer leur bonté et d’aller de l’avant.

Mark Thomas comprend que la souffrance est en fait purificatrice dans tous les sens du terme, que ce soit dans la pensée chrétienne ou dans celle de M. Li. « Si nous considérons les épreuves sur Terre comme un moyen de nous améliorer, nous pouvons en fait nous réjouir de la souffrance, ce qui semble un peu contre-intuitif. Elles nous donnent l’occasion de nous débarrasser de nos impuretés. »

Il fait l’éloge de la sagesse de M. Li : « Nous ne devrions pas rechercher richesse et honneur. Ce sont les récompenses que nous obtenons, de notre intention devenue pure. »

Il croit à la philosophie de M. Li selon laquelle même si nous menons une bonne vie, nous serons perdant si nous sommes impliqués dans des choses qui constituent des péchés, comme le jeu, la promiscuité sexuelle ou tout ce qui peut nuire à notre intégrité.

« Si vous restez concentré sur des pensées pures et que vous faites du bien aux autres, les choses viendront sans effort, ce qui améliorera, tout naturellement, richesse et honneur. Cependant, vous ne devez pas les rechercher. Vous faites ainsi pour être une bonne personne, pas pour devenir riche ou recevoir les honneurs », a ajouté Thomas.

« Et le plus grand bonheur qui en découle est probablement de fonder une bonne famille, de nouer de bonnes amitiés et de contribuer à la bonne marche de la société. Et c’est là une grande bénédiction. »

Un ancrage moral

Mark Thomas pense que les gens d’aujourd’hui sont à la dérive par rapport à la nature des siècles précédents qui était meilleur. « Nous sommes devenus beaucoup moins attentifs et beaucoup moins ancrés moralement au cours des derniers siècles, alors que la société s’est mis elle-même à dériver. »

Selon lui, même le philosophe grec Platon s’inquiétait des dangers liés à la liberté. Les gens confondent liberté et insouciance.

« La liberté est merveilleuse si elle est utilisée dans les limites d’une philosophie morale ou d’un ancrage moral », a déclaré M. Thomas. « En l’absence de ce point d’ancrage moral, qui joue un rôle déterminant, vous avez besoin de quelque chose où vous voyez la vérité, la vraie vision de ce qui est vraiment cohérent dans toute le société. Et le pensée de M. Li exposée aujourd’hui au monde se révèle importante. Il souligne que nous avons des valeurs communes à travers les cultures et les races. »

« M. Li dit que cela fait partie de notre nature. Nous devons simplement surmonter ce libre arbitre, ce péché originel, pour construire une vie meilleure, pour nous construire dans une société meilleure. Et puis, ce qui est probablement le plus important, c’est que nous avons besoin d’un point d’ancrage moral. Et la philosophie de M. Li, comme celle d’autres philosophes, est tout à fait cohérente avec cela », a-t-il poursuivi.

« Vous voyez la décadence et la débauche sous diverses formes dans la société occidentale, peut-être même dans certaines autres régions du monde, comme une importation des idées occidentales. Et je mets le marxisme et le communisme dans la même catégorie. »

« Lorsque vous vous refusez tout ancrage moral, et l’idée même de l’existence d’un être supérieur, que vous vous dirigez vers l’athéisme, vous perdez votre ancrage moral. Sans cette ancre, les choses dérivent vers le mal. Et plus les gens dérivent vers le mal à leurs propres détriments, puis ils deviennent confus », a ajouté M. Thomas.

« L’un des nombreux bienfaits de la pensée de M. Li, en ce qui concerne, en particulier, les aspirations sur Terre, sont que sans cette ancre morale, vous êtes perdu. Plus important encore, vous n’avez aucune source d’espoir ou de consolation dans ce monde où nous sommes confrontés à des souffrances. Car même si vous êtes une bonne personne, vous serez confronté à la souffrance. »

L’analogie de la caverne de Platon

Mark Thomas encourage les gens à être plus ouverts d’esprit, à écouter toutes les idées, puis à déterminer celle qui les maintiendra sur le bon chemin.

Il donne l’exemple de l’analogie de la caverne de Platon. Dans la caverne, certaines personnes n’ont jamais vu le monde extérieur. Elles pensent que la réalité est constituée d’ombres projetées sur le mur par des marionnettistes. L’un d’entre eux sort de la caverne et voit la vérité. Il redescend pour parler aux gens de la vérité, mais il est persécuté par les autres personnes qui continuent à regarder des ombres et des images.

« Je demande souvent à mes étudiants de se demander qui sont les marionnettistes. Et je serai le premier à dire que les médias, les politiciens ou les enseignants peuvent donner une fausse image de ce qu’est la société réelle », explique M. Thomas. « Parce que la société nous dit que c’est la réalité, nous oublions ce qui est réel. Ce sont peut-être les ombres qui sont réelles. Mais ce n’est pas nécessairement le cas. Nous observons des distorsions de la réalité. »

Il pense que M. Li a mis en évidence l’essence de la réalité.

« Ce qui est véritablement réel, c’est ce que nous essayons de devenir, et non ce qui nous maintient ici, ancrés dans un monde limité dans le temps. Ce n’est pas la réalité. La réalité est ce qui existait avant la création de ce royaume terrestre. Nous devons découvrir ce que c’est et quelle est l’intention du Créateur. Nous voyons que M. Li indique cette intention. »

Mark Thomas recommande la lecture de l’article de M. Li : « Lisez-le et réfléchissez, contemplez, faites de l’introspection, regardez votre propre personne, regardez votre propre vie, regardez ce qu’elle vous suggère. Et voyez, il y a peut-être quelque chose dans votre cœur qui a besoin d’être changé. »

Un moment opportun

M. Li a publié son article juste avant le Nouvel An chinois, l’année du lapin. Thomas pense que c’est un moment opportun.

« Je dirais qu’il tombe à point nommé, car notre société se préoccupe beaucoup de l’avenir. Je suis sûr qu’au sein même de la communauté chrétienne, on s’inquiète de la fin du monde, du changement climatique et des guerres potentielles entre pays, comme celle qui a éclaté entre la Russie et l’Ukraine. Il est certain qu’il y a beaucoup d’inquiétudes à ce sujet », a-t-il déclaré.

Après avoir lu l’article de M. Li, M. Thomas a partagé ses sentiments : « Ma première pensée a été de me demander dans quelle mesure l’article correspondait aux idées d’autres penseurs, puis de me demander dans quelle mesure il était exact. Ensuite, je me suis demandé à quel point il était fidèle aux peurs qui existent dans une société. »

Il pense qu’aujourd’hui, les gens ont peur de ce qui se passera à l’avenir et de ce que l’avenir leur réserve.

« Personne ne veut songer à la fin du monde et à la destruction. Tout le monde veut penser, au moins pour ses enfants, que le monde va durer éternellement », a déclaré Mark Thomas. « Je me souviens qu’on m’a dit, quand j’étais jeune, que lorsque j’atteindrai mon âge, le monde s’écroulerait. C’est comme si je n’avais pas la moindre chance d’améliorer les choses. »

Après avoir lu l’article de M. Li, Mark Thomas reprend espoir et pense que les bonnes personnes auront un bon avenir.

« Même si dans ce monde il n’y a pas de bon avenir, les gens qui s’efforcent d’être meilleurs, auront un bon avenir par la suite », a t-il déclaré. « Ils peuvent y voir une occasion de promouvoir la paix, de trouver une source de paix. »

Des projets pour compléter son enseignement

M. Thomas explique que ses élèves lui ont demandé pourquoi ils lisaient tant de pensées occidentales. Alors, il envisage d’introduire l’article de M. Li dans son enseignement au prochain semestre ou l’année prochaine.

Il ajoute que cela a probablement effrayé le Parti communiste chinois. « Ils ne veulent pas savoir que des personnes aux États-Unis peuvent partager des valeurs similaires avec des personnes en Chine. Car, dans ce cas, cela constituerait une menace à leur existence en tant que régime. »

M. Thomas a déclaré que ses étudiants et lui-même étaient parfaitement conscients de la méchanceté du régime communiste. « Je sais ce qu’ils ont fait avec les Ouïghours, ce qu’ils ont fait avec les Falun Gong  et avec tous ceux qui s’opposent, et ce qui se passe à Hong Kong ou à Taïwan. Je sais que les Falun Gong et les Ouïghours sont tous deux une cible énorme, ces gens qui sont détestés par le parti communiste ».

Mark Thomas a déclaré que sa famille était protestante. Dans sa jeunesse, il se destinait à devenir pasteur. Puis il a vu la politique au sein des différentes églises, cette composante de la société humaine qui peut inciter les gens à se battre les uns contre les autres. Cela va à l’encontre de la nature profonde de l’être humain.

« Je me suis dit que si je devais étudier la politique, je devais le faire dans le domaine apolitique, un domaine non religieux où je pouvais conserver ma foi. Il y a longtemps, on m’a demandé si je ne regrettais pas de ne pas être devenu pasteur, et j’ai répondu que je considérais le métier d’enseignant similaire à celui de pasteur », a déclaré M. Thomas.

« Le métier d’enseignant permet de prendre en charge tout un groupe d’enfants et de les voir grandir. »