Deux policiers, soupçonnés d’avoir tué par balles un homme sans domicile fixe qui se montrait « menaçant » envers eux dimanche soir dans le XIe arrondissement de Paris, ont été placés en garde à vue dans la soirée, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Paris.
L’homme, âgé de 49 ans et qui était sans domicile fixe selon une source proche du dossier, est mort après avoir été atteint à quatre reprises par deux policiers.
L’un des agents a tiré une fois, le second trois fois, avait indiqué dimanche à l’AFP une autre source proche du dossier.
Les faits ont eu lieu peu après 20h00 près de la place de la République.
Selon les sources policières
Selon les premiers éléments de l’enquête qui doivent encore être vérifiés, l’homme aurait d’abord menacé un chien avec une arme de poing.
Alors que les deux fonctionnaires de police en patrouille s’approchaient de lui, il s’était retourné vers eux en les pointant avec son arme, avait assuré dimanche soir une autre source proche du dossier. Les policiers avaient alors ouvert le feu.
« Il ne semble pas avoir proféré de paroles en particulier à l’endroit des policiers mais était effectivement menaçant », avait précisé dimanche une source policière.
Ouverture de deux enquêtes
Deux enquêtes ont été ouvertes. L’une pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique » a été confiée au deuxième district de la police judiciaire parisienne et devra éclaircir les motivations de l’homme, avait indiqué dimanche le parquet de Paris.
L’autre, dans les mains de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), concerne les tirs des policiers, et a été ouverte pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.