« Une attaque contre toute l’humanité et nos valeurs universelles », tels ont été les mots de Barack Obama, premier chef d’État à réagir après la série d’attentats perpétrés à Paris dans la soirée du vendredi 13 novembre.
Il a ainsi tenu à rendre hommage à la France en citant en langue française la devise « Liberté, égalité, fraternité », rappelant que ce ne sont « pas seulement des valeurs françaises mais des valeurs que nous partageons tous ». En ajoutant que les États-Unis aideraient la France à « traduire les terroristes en justice ». Des messages de solidarité ont ainsi afflué de toutes parts.
Nos pensées et nos prières vont au peuple français. Nous ferons tout ce qui est possible pour aider – David Cameron
« L’Europe touchée au coeur »
En Europe, la Chancelière allemande, Angela Merkel s’est dit « profondément choquée par les nouvelles et les images » de Paris. « En ces heures, mes pensées vont aux victimes de ces attaques terroristes, à leurs proches et à tous les habitants de Paris », a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre britannique David Cameron a écrit sur son compte Twitter : « Nos pensées et nos prières vont au peuple français. Nous ferons tout ce qui est possible pour aider ».
Pour Matteo Renzi, le Premier ministre italien, « l’Europe, touchée au coeur, saura réagir à la barbarie ». Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s’est entretenu directement avec son homologue français, Manuel Valls. Dans un télégramme à François Hollande, il a aussi présenté ses « plus sincères condoléances aux familles des assassinés, nos meilleurs vœux de rétablissement aux blessés » et condamné fermement ces attentats. « Vous pouvez compter, évidemment, sur toute la collaboration de mon gouvernement et des forces et corps de sécurité espagnols dans la lutte sans quartier contre la barbarie terroriste », a-t-il assuré.
Le Kremlin a également annoncé que « la Russie condamne ce massacre inhumain et se tient prête à fournir son entière assistance pour enquêter sur ces crimes terroristes ».
Être aux côtés de la France
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, pour sa part, a rappelé qu’« Israël se tient aux côtés du président François Hollande et du peuple français dans la guerre commune contre le terrorisme ». De même, Justin Trudeau, le nouveau Premier ministre canadien, est intervenu pour rappeler que le Canada allait « travailler avec la communauté internationale pour aider à prévenir ces actes terribles et insensés ».
Condamnant « des crimes contre l’humanité », le président iranien Hassan Rohani, qui devait se rendre en Italie puis en France, a reporté son voyage à une date ultérieure.
L’Asie et l’Afrique ont aussi porté leurs voix de solidarité et de refus de la violence.
Le gouvernement japonais s’est dit « choqué et en colère » que « des actes de terrorisme inhumains et odieux aient fait tant de victimes ». Un propos relayé par la présidente de Corée du Sud, qui a rappelé que « le terrorisme est un crime contre l’humanité. Il est injustifiable et intolérable ».
Au Mali, le Premier ministre Modibo Keïta a déclaré à RFI : « Nous exprimons notre profonde solidarité au peuple et au gouvernement de France. Nous savons que ce peuple est en train de payer le prix de son attachement aux valeurs universelles de liberté, de démocratie et de solidarité. Il n’y a pas de sécurité zéro. Il n’y a pas une façon absolue d’éviter cela, mais il faut une grande détermination. »
Un hommage dans les plus grandes capitales
Dès vendredi soir, des petits groupes citoyens de soutien se sont formés devant les ambassades françaises, à l’image de Washington, de Londres, de Berlin, de Sydney, etc. où des bougies ont été allumées et la Marseillaise entonnée.
De nombreux monuments ont été illuminés et parés aux couleurs de la France : l’antenne du One World Trade Center à New-York, le Convention Center à Dublin, la tour CN à Toronto, le stade de Wembley en Grande-Bretagne, le Corcovado au Brésil, la tour Taipei 101 de Taiwan, etc. pour montrer la solidarité mondiale à l’égard du peuple français.
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