Des opérations de sauvetage sont en cours après que 157 fausses orques (ou pseudorques) se sont échouées près d’Arthur River, en Tasmanie, et que 90 d’entre elles donnent encore des signes de vie.
Des experts en protection de l’environnement marin, dont des vétérinaires, sont arrivés sur place pour évaluer la situation et coordonner les opérations de sauvetage.
Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement de Tasmanie (NRE) a déclaré que les efforts d’intervention étaient rendus compliqués par l’inaccessibilité du site et les conditions océaniques difficiles.
« Les interventions dans cette zone sont complexes en raison de l’inaccessibilité du site, de l’état de l’océan et des difficultés d’acheminement du matériel spécialisé dans cette zone reculée », a déclaré le ministère à Epoch Times.
Le programme de protection marine (MCP) et le service des parcs et de la faune de Tasmanie travaillent ensemble pour déterminer la meilleure marche à suivre. Les autorités ont souligné que si l’aide publique était nécessaire, une demande officielle serait faite.
Le département a également rappelé au public que toutes les baleines sont des espèces protégées, même après leur mort, et qu’il est illégal de toucher aux carcasses.
Brandon Clark, agent de liaison du Service des parcs et de la faune de Tasmanie, a déclaré que les premières évaluations indiquaient que le renflouement serait difficile du fait de l’inaccessibilité de la plage, qui rend difficile le transport d’équipements spécialisés.
« À ce stade, nous ne savons pas pourquoi ces animaux se sont échoués et nous ne ferons pas de spéculations », a-t-il déclaré.
« L’équipe sur le terrain procédera à des examens post mortem et à des prélèvements d’échantillons sur les animaux décédés afin de tenter de déterminer les raisons de l’échouage. »
Le ministère s’attend à ce que cette opération prenne « un certain nombre de jours ».
Les fausses orques sont les plus grands dauphins après les orques. Elles sont migratrices et évoluent généralement en eaux libres.
On estime qu’elles sont déjà bloqués depuis 24 à 48 heures.
Les échouages massifs sont fréquents sur la côte ouest de la Tasmanie, mais des experts pensent qu’il s’agit du premier cas d’échouage de fausses orques enregistré dans la région depuis 50 ans.
Parmi les précédents échouages massifs en Tasmanie, on compte 470 globicéphales à Macquarie Harbour en 2020 et 200 autres dans le même port en 2022.
Les feux de brousse aggravent la situation
L’opération de sauvetage des fausses orques est actuellement entravée par les graves feux de brousse qui ravagent la Tasmanie depuis plus de deux semaines. Près de 100.000 hectares de terres ont déjà été brûlés.
Les incendies, qui ont touché la forêt tropicale de Tarkine et les écosystèmes alpins de Cradle Mountain, ont mis les services d’urgence à rude épreuve.
Les incendies se sont déclarés à la suite d’un violent orage le 3 février, poursuivant ainsi une tendance à l’augmentation des incendies provoqués par la foudre en Tasmanie depuis les années 1990.
Les Tasmaniens sont également confrontés à une qualité de l’air dangereuse en raison de la fumée, avec des alertes en vigueur pour les régions du nord et du nord-ouest.
Le directeur de la Santé publique, le Dr Mark Veitch, a invité les habitants à prendre des précautions.
« J’encourage tous les Tasmaniens à être attentifs à leur environnement et à savoir comment rester en sécurité lorsque les feux de brousse dégagent de la fumée », a déclaré M. Veitch.
Les autorités s’attendent à ce que les conditions de fumée persistent alors que les incendies se poursuivent.
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