Une nouvelle entreprise de logiciels a lancé un nouveau navigateur qui offre des solutions en matière de protection de la vie privée, sans censure et sans faux profil, ceci dans le but de contrer la censure, les fake news, l’atteinte à la vie privée et de passer sous silence les voix conservatrices par les Big Tech.
Le navigateur, appelé « The New Internet », permet aux gens de commenter n’importe quel site web sans être censuré ou soustrait de la plateforme, a dit Elizabeth Heng, PDG de The New Internet, dans une récente interview à l’émission Crossroads d’Epoch Times.
Si le compte d’une personne est censuré ou supprimé sur une plateforme de médias sociaux, les gens peuvent voir la page censurée sur le New Internet, écrire des commentaires en haut de la page et partager leurs opinions sur celle-ci, a expliqué Mme Heng. Chaque utilisateur de la plateforme du New Internet peut afficher des commentaires sur n’importe quelle page, même s’il n’est pas d’accord avec le contenu, a-t-elle ajouté.
Cependant, Twitter considère The New Internet comme un navigateur sans soutien et n’affiche aucun message sur The New Internet, il affiche plutôt un message d’erreur. D’autres plateformes de médias sociaux et plusieurs sites web soutiennent le nouveau navigateur.
Twitter n’a pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.
Le navigateur peut vérifier les utilisateurs pour s’assurer que les personnes qui écrivent des commentaires sont de « vraies personnes », et pas seulement des robots et des trolls que l’on voit actuellement sur l’ancien internet, a dit Mme Heng.
L’avantage de la vérification des utilisateurs est que « les gens ne peuvent plus se cacher derrière des sortes de faux profils […] [et seront] plus disposés ou plus ouverts à avoir des pensées et des discours politiques divers d’une manière civilisée », a-t-elle ajouté.
Le New Internet ne censure pas les opinions : toute personne peut commenter n’importe quel article ou site web, qu’elle soit d’accord ou non avec le contenu, donc tout argument pour n’importe quel sujet peut être publié, a dit Mme Heng.
L’histoire de la famille Heng
Les parents de Mme Heng sont arrivés aux États-Unis en tant que réfugiés légaux du Cambodge lorsque le pays était dirigé par le régime communiste brutal des Khmers rouges, responsable de la mort de plus de deux millions de personnes.
Mme Heng a dit que ses parents ont saisi les opportunités que l’Amérique leur a offertes et qu’en travaillant dur, ils ont pu l’envoyer à l’université de Stanford, où elle a obtenu son diplôme, et à l’université de Yale où elle a obtenu son MBA.
Ses parents n’avaient pas reçu une éducation formelle au Cambodge, car leur lycée était devenu le plus grand camp de concentration du pays pendant la campagne de massacre de masse appelée « killing fields » (champs d’extermination), a-t-elle dit. Les champs d’extermination étaient des fosses communes où les gens étaient exécutés en grand nombre et enterrés pendant l’ère des Khmers rouges.
Les parents de Mme Heng « se sont rendu compte des opportunités qui leur ont été offertes en étant sélectionnés pour venir aux États-Unis en tant que réfugiés » et ont travaillé très fort pour offrir à Mme Heng et à ses frères les choses qu’ils n’avaient jamais eues, a-t-elle dit.
« Ils m’ont inculqué qu’à force de travail et de détermination, on peut vraiment accomplir tout ce qu’on veut, et ce sont ces valeurs auxquelles je me suis toujours accrochée. »
Cela l’a également incitée à travailler à la protection et au maintien des opportunités que l’Amérique offre aux gens et aux générations futures.
En 2018, Mme Heng s’est présentée au Congrès. Dans le cadre de sa campagne publicitaire, elle a partagé sur les médias sociaux l’histoire de sa famille qui est venue aux États-Unis et a vécu le rêve américain.
« Pour une raison quelconque, Facebook et Twitter n’ont pas aimé ce message et m’ont empêchée de faire de la publicité et d’en parler sur leurs plateformes », a dit Mme Heng. Sa son association militante a riposté et après quelques semaines, les deux plateformes ont cédé, lui permettant une fois de plus de faire de la publicité et de parler de ce sujet.
« J’ai eu la chance d’avoir une plateforme à l’époque. Je me présentais au Congrès et j’ai pu attirer l’attention nationale », a-t-elle souligné.
« Mais le problème, c’est qu’en est-il pour tous ceux qui ne se présentent pas aux élections et qui n’ont pas cette plateforme », a-t-elle ajouté. « Ils ne peuvent pas faire les manchettes. Combien de ces voix sont réduites au silence chaque jour ? »
Cette expérience et le fait que les grandes entreprises de la technologie peuvent si facilement faire taire les gens ont conduit Mme Heng à créer le New Internet.
« [Le] premier amendement de la Constitution américaine est primordial pour une société libre », a mentionné Mme Heng.
« Exprimez-vous sans devoir vous excuser et soyez qui vous êtes », a-t-elle dit, « parce que c’est l’un des privilèges fondamentaux qui nous a été donné en tant qu’Américains. »
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