Un ancien hameau d’une dizaine de maisons, situé sur la commune de Cuzion (Indre), est en train de retrouver vie grâce à une entreprise de BTP. Abandonné des ouvriers d’EDF qui travaillaient sur le barrage d’Éguzon, il a été racheté par cette société en 2019.
Ce village des « maisons rouges », installé à Cuzion, juste au-dessus du barrage hydroélectrique, était une ancienne cité ouvrière ayant ensuite abrité les employés des installations EDF. Fabrice Priant, le chef d’entreprise de la SCI Priant, a racheté les maisons de ce village abandonné avant qu’elles ne soient démolies et les a remises en état.
L’entreprise creusoise rachète le hameau en 2019
Ce village a connu par le passé une époque glorieuse. Une centaine de personnes y résidaient. Dans les années 1920, lors de la construction du barrage, les habitants étaient des ouvriers du chantier. Puis, les employés d’EDF et de RTE ont, à leur tour, investi les lieux jusqu’en 2019. Cependant les années passant, le lieu a, petit à petit, été déserté.
Depuis le rachat de ce hameau par la société Priant en 2019, onze logements ont été rénovés.
« On a envie de redonner à ce village ce que l’on a connu nous quand on est arrivés. Il y avait de la jeunesse », a expliqué Fabrice Priant à France 3 Nouvelle-Aquitaine. Le chef d’entreprise projette de mettre en place des « jeux extérieurs pour les enfants ».
« Tout se fait, mais cela a un coût. On fait en fonction de nos moyens », a ajouté celui qui vit depuis 30 ans non loin de ce village.
Un village EDF abandonné revit grâce à un entrepreneur creusois? https://t.co/AZdROlRCxL
— France 3 Limousin (@F3Limousin) August 14, 2023
« C’est 35 personnes en plus pour la commune »
Depuis cette réhabilitation, de nouvelles familles se sont installées et le maire André Guilbaud se félicite de ces « 35 personnes en plus » auprès de France 3. « C’est plus de dix enfants qui vont dans nos écoles au Regroupement Pédagogique Intercommunal de Cuzion ou au collège d’Éguzon. Nous en sommes très heureux », a-t-il indiqué. Ces habitants sont d’ailleurs, pour certains d’entre eux, des salariés de l’entreprise Priant.
Ainsi que le relatait France Bleu fin juillet dernier, l’édile a précisé qu’il y a sept ou huit ans, EDF avait décidé de vendre cette cité et l’avait proposée à la municipalité. Mais l’affaire n’avait pas abouti.
Pour Fabrice Priant, la décision de réhabiliter le lieu était avant tout sentimentale. Dans les colonnes de La Nouvelle République, il a confié y avoir effectué son premier chantier et en garder « de nombreux souvenirs ».
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